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L’ARLESIENNE

Une commission «égalité professionnelle» s’est déroulée le 2 juillet. Interpellée par la CGT sur la durée entre 2 promotions, la direction a concédé qu’il y avait «une marge de progression», puisque l’intervalle pour une femme reste supérieur, que cette durée a augmenté depuis 2016 et que l’écart se creuse en défaveur des femmes. Nous avons rappelé à la direction que ces chiffres  résultent de sa nouvelle politique en matière de mutations, qui se font de plus en plus souvent sans changement de niveau. Le budget consacré à la résorption des écarts salariaux s’élève à 1,706 million pour 2018. 815 salariées ont été ciblées, pour un rattrapage moyen de 2.093 €. 65% sont dans les classes I, J et K, pour un rattrapage de 2476€ en moyenne. (cf https://www.cgtsocgen.fr/) Les annonces sont en cours pour des révisions qui apparaîtront sur le bulletin de paie de juillet (avec effet rétroactif en avril).


ETAT DE DROIT

L’entretien était informel mais constructif. Avant la période estivale, Caroline Guillaumin a voulu rencontrer les représentants nationaux des syndicats pour faire un tour d’horizon. L’occasion pour la CGT de revenir sur la multiplication et la violence des missions spéciales menées par l’inspection générale et le manque de réelle possibilité pour les salariés concernés d’apporter des éléments pour leur défense. La procédure n’est pas satisfaisante. L’assistance d’un représentant du personnel n’est possible qu’en bout de course, quand toute la hiérarchie a déjà pris la décision du licenciement. «Nous allons regarder nos dispositifs et nous organiserons une réunion sur le sujet avec vous à la rentrée» nous a répondu la DRH. En attendant, le mail de la conformité à l’ensemble des salariés ne laisse planer aucun doute : il invite tout le monde à la délation. Plan de remédiation aux litiges US oblige, l’«exemplarité» a laissé place à l’ère où tout le monde est suspect et à la délation. Plus que jamais, respectez les règles et gardez en tête notre conseil : En cas d’entretien avec l’inspection générale, saisissez un délégué de la CGT. Vous n’avez pas à être les victimes des sévères injonctions d’Outre-Atlantique, à l’origine de ces consignes sans concession. Caroline Guillaumin nous a aussi promis pour la rentrée une présentation du plan de remédiation exigé par les autorités US pour les 3 prochaines années.

DONS DE RTT

Lors de la signature de l’accord en 2016, nous avions souligné qu’il était dommage que face à un problème social (le MEDEF dit «sociétal»), la réponse soit, à nouveau, de faire payer les salariés. Confrontés à la maladie d’un enfant, les parents manquent parfois cruellement de disponibilité et l’accord Société Générale pallie le manque de solidarité nationale. Un point de suivi était prévu après 18 mois et envisageait «la possibilité d’aménagements». En 2017, 1795 salariés ont donné 2881 jours, dont seulement 180 jours ont été utilisés par 3 salariés. En 2018, 1117 salariés ont donné 1806 jours. Nous avons donc rappelé notre demande d’élargir la liste des potentiels bénéficiaires (parents, conjoints, etc) et la possibilité pour les salariés concernés d’avoir accès au dispositif sans pour autant avoir soldé tous leurs droits à congés. En effet, il faut noter que la nécessité d’avoir épuisé l’ensemble des congés (CET compris) en limite sérieusement l’accès.Une proposition d’avenant va nous être transmise en prenant en compte nos demandes…«dans la mesure du possible».  

Les fichiers PDF1PDF2 

 

cgt m5 vac1

 

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