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A 147 VOIX PRÈS !

Il n’aura manqué que 139 voix pour que la CGT représente l’intérêt des cadres de la Société Générale au sein du Conseil d’Administration et seulement 8 voix dans le collège techniciens ! Les deux sièges reviennent au SNB qui ravit donc le siège TMB détenu jusqu’à présent par la CFDT. Nous remercions l’ensemble des électeurs et notamment ceux qui nous ont exprimé leur confiance en nous plaçant très nettement comme seconde organisation syndicale au niveau national. Avec une progression de 7,35% depuis 2015, nous dépassons le seuil symbolique des 30% dans les 2 collèges de cette élection, qui reste la seule au niveau national où chaque salarié peut voter pour un candidat de la CGT. Nous vous remercions aussi pour les nombreux mails d’encouragements que nous avons reçus ces derniers mois. Nous mesurons pleinement l’espoir et la responsabilité que cela implique. Du côté de la Direction Générale, c’est plutôt le soulagement qui domine de ne pas avoir d’élu CGT au Conseil d’Administration. Qu’à cela ne tienne, il y a d’autres forums et nous continuerons à défendre avec force et conviction l’ensemble des salariés. Et nous savons tous que les occasions ne vont pas manquer.

TABLE RONDE

C’est la proposition du nouveau directeur des relations sociales et de la DRH. L’organisation d’une table ronde au cours de laquelle seraient déterminés les sujets  à traiter en priorité en négociations notamment. Il est certain que l’urgence maintenant va être de doter les salariés de la Société Générale d’une capacité de représentation efficace et adéquate après que les ordonnances Macron aient mis à terre toutes les instances qui avaient pourtant démontré leur efficacité. Le harcèlement et les discriminations, les licenciements, les évaluations, les réorganisations, et tant d’autres sujets de la vie quotidienne étaient jusqu’à présent traités par les membres des CHSCT, les délégués du personnel ou les élus du comité d’établissement à l’échelon le plus adapté. Les ordonnances ont fusionné toutes ces instances, au risque de créer une confusion ingérable. La mise en place du nouveau cadre au sein de la SG doit faire l’objet d’une prochaine négociation avec la direction. En agissant ainsi, il est probable que le gouvernement se soit aussi tiré une balle dans le pied car chaque salarié devra mesurer que les «syndicats», ce n’est pas seulement pour distribuer du chocolat ou faire des voyages, mais c’est surtout utile quand les orages arrivent…. Autre point à traiter en priorité pour la CGT, la « part variable », souvent qualifiée de « prime de gueule » en raison de son caractère discrétionnaire, pour ne pas dire franchement arbitraire. Or il s’agit d’une partie plus ou moins importante de notre rémunération annuelle et il n’est pas normal qu’elle échappe ainsi à toute règle objective d’attribution. Nous avons obtenu de Frédéric Oudéa l’engagement d’ouvrir une négociation sur ce point. Mais il date de 2014 et même s’il est renouvelé régulièrement, il n’engage que ceux qui y croient – tout en permettant à ceux qui s’en exonèrent de discriminer sans garde-fou. Il est donc temps de mettre fin à l’omerta qui règne sur les mécanismes d’attribution du variable afin d’y imposer des règles d’attribution claires, une transparence sur l’évolution des enveloppes, une explication des attributions individuelles et enfin, une réelle possibilité de recours (comme celui que nous avons obtenu pour les discriminations liées, par exemple, à la maternité !). 

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