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DES ACTES, DES ACTES, DES ACTES  
Une 3ème réunion de négociation est prévue cet après midi sur la «sortie de crise sanitaire» tant espérée que redoutée car la vigilance doit rester de mise et le respect des règles de sécurité une priorité absolue ! Mais il faudra sans doute attendre mardi, l’ultime réunion pour connaître les propositions définitives de la direction sur la prime Covid à la SG, mais aussi sur le gel temporaire des investissements en CET fin 2020, la prise en charge des frais de restauration et de télétravail, les conditions du maintien du dispositif des gardes d’enfants, et quelques autres sujets (Cf les comptes rendus des premières réunions sur www.cgtsocgen.fr ).

TETES BAISSÉES
Il y aura vraisemblablement plus de monde en France cette été, faute de pouvoir partir à l’étranger. Cette hausse de la clientèle dans les zones touristiques (ou de forte affluence) devrait contribuer à redémarrer l’activité. Si tant est qu’on s’en donne les moyens.  Dès lors que les «incitations» à prendre au moins 3 semaines de congés cet été ont été rappelées, qu’il subsistera des difficultés de gardes d’enfants et des personnes sensibles en nombre, il convient de veiller aux conditions nécessaires pour faire face à cette activité indispensable. Nous avons alerté à plusieurs reprises la direction de BDDF sur la nécessité de ne pas diminuer les auxiliaires d’été dans ce contexte. La DRH de BDDF nous a répondu que, vu des directions régionales, elle ne voyait pas les choses comme nous, qu’il suffisait de mieux les répartir et que « la ligne managériale était en phase ». En fait, en Bretagne par exemple, les arbitrages tombent de la DR et les managers, qui se sont insurgés contre ces décisions, doivent faire avec. Même si tout le monde est conscient qu’on va dans le mur tête baissée. Ces économies sont dérisoires quand on sait ce qui nous attend sur le coût du risque et les conséquences sur les salariés concernés. Décidément, les recettes de l’ancien monde sont encore plus indigestes après la crise. Il n’y avait pas assez de monde « avant » … il y en aura moins après, avec un risque accru de plomber les résultats. C’est le risque quand on est complètement déconnecté des réalités du terrain. Cela n’augure rien de bon pour l’avenir et d’autres arbitrages qui se feront sur le dos des salariés.

#EtMaintenant ?
Il y a encore peu de temps, certains voulaient nous imposer une retraite à point indexée sur la création de la richesse en France. Le PIB devrait chuter de 11% en 2020. De quoi rabattre leur caquet ? Même pas. Il y a encore peu de temps, lorsque le personnel de santé demandait désespérément des moyens pour soigner et sauver des vies, leurs manifestations étaient saluées par les bombes lacrymogènes. Depuis, la crise a démontré l’utilité sociale des salariés les moins payés en France. A t’on tiré les enseignements de ces constats ? Pas vraiment si l’on en juge par l’ouverture du « Ségur de la santé » alors qu’à Tours, St Etienne et ailleurs, le personnel de santé a repris le chemin des manifestations pour exiger l’arrêt des suppressions de postes, de lits ou d’activités, qui ont déjà repris. Les jours radieux ne se feront pas sans l’intervention des salariés et des citoyens. L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts individuels et c’est bien là toute la difficulté pour construire le monde d’après… et l’enjeu principal.

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