L’ESPRIT D’EQUIPE, C’EST NOUS !
C’est le message que la plupart des rassemblements du 15 mars ont scandé et affiché devant les PSC concernés par les projets de la direction. La majorité des manifestations a donné lieu à des cortèges fournis tandis que le taux de grévistes enregistré se compare favorablement avec celui des mouvements les plus suivis à la SG ces dernières années. Des délégations des DEC voisines, solidaires de leurs collègues, ont parfois rejoint les rassemblements, comme à Grenoble, Toulouse ou Bordeaux, ce qui a démontré où se trouvait réellement l’esprit d’équipe. Les médias ont fait le déplacement, France 3 à Rouen, les journaux locaux un peu partout. Malgré les demandes répétées des grévistes auprès des « autorités locales », le mot d’ordre de la direction était de ne pas communiquer les chiffres… Vous devrez donc vous contenter des chiffres de la CGT, qui ne seront pas contestés pour une fois ! 70% de grévistes au PSC de Rouen, 60% aux PSC de Caen, Val de Fontenay et Montpellier, 50% à Bordeaux, 40% à Toulouse, 30% à Nice, St Quentin en Yvelines, Viry, Paris Rive Gauche Entreprise et Rennes, 22 % à Lyon, 20% à Marseille et … 11% à Nancy.
ET MAINTENANT ?
La réunion de négociation du 15 mars sur la fermeture des PSC a été annulée à la demande unanime des organisations syndicales. La prochaine est prévue fin mars. Ca tombe bien, le 31 mars sera une nouvelle journée d’action qui permettra d’exprimer le mécontentement du personnel sacrifié sur l’autel d’une « réforme » motivée par l’appât du gain des actionnaires. Il faut que d’ici là, l’intersyndicale concrétise par écrit les messages que le personnel des PSC et des agences ont exprimés fortement le 15 mars dernier. Priorité à l’emploi local, développement de passerelles, départs anticipés, prise en charge de la mobilité géographique et reconnaissance de la mobilité fonctionnelle, majoration des indemnités de départs pour ceux qui anticipent leur départ en retraite. Tout doit être examiné afin que chaque salarié ait une solution convenable dans le projet qui devrait se mettre en place d’ici 2020 … si tout fonctionne comme prévu, ce qui nous paraît fort peu probable !
GBIS REPETITA (NON PLACENT)
Ou, comme on dit en français, rebelote et cela ne fait pas toujours plaisir. Didier Valet et Christophe Mianné nous ont dressé vendredi matin un tableau de la situation de GBIS. En bref, l’année 2015 a été bonne, grâce notamment à un excellent 1er semestre, mais depuis, le coût du risque est monté tandis que nous savons tous que l’évolution des marchés est défavorable pour 2016. Comme concomitamment les exigences en matière de capital et de liquidité vont peser sur les coûts, des « économies supplémentaires vont être réalisées sur le périmètre ». Nous n’avons pas encore de détail, mais il apparaît que les activités peinant à dégager des résultats seront les plus touchées. Des déclarations de la direction, nous pouvons en déduire que, au sein de MARK, les activités « agency » venant de Newedge et LMA venant de SGSS seront les plus impactées, tandis qu’au sein de Lyxor certaines gestions du périmètre AIS sont concernées. Le détail des réorganisations sera communiqué au CE début avril.