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MEILLEURS VOEUX
Après le devenu célèbre «Partageons nos succès», les maîtres mots qui ressortent des vœux adressés au personnel par  Frédéric Oudéa auront été «Succès» et «Réussite». Un léger contre-pied avec ce que vivent la plupart des salariés des centraux et du réseau, à qui on annonce PSE, réorganisations et pas d’augmentation. Une «année contrastée», «parfois difficile», c’est aussi un peu court comme formule pour résumer cette funeste année 2015, et cela manque singulièrement d’humanité. Le menu pour l’avenir n’est d’ailleurs pas plus enthousiasmant et reprend la rengaine : Créons de la valeur pour l’actionnaire ! Continuez à partager les efforts !  Au moins de ce point de vue, 2016 ne changera pas grand-chose. Chacun a bien compris que nous serons vivement remerciés, mais pas récompensés. C’est pourquoi dans les vœux que nous vous adressons, nous retiendrons principalement une chose, un remède, un antidote : Engagez-vous et construisez avec nous les conditions d’un avenir meilleur. Le temps n’est pas au repli sur soi, surtout si l’on veut conjurer 2015.

ON THE ROAD AGAIN
4.000 managers. C’est le nombre affiché au compteur des rencontres de la direction de BDDF lors de son Tour de France entamé depuis l’annonce du projet de transformation du réseau. Nous avions prévenu Laurent Goutard du risque de ce type de rencontres souvent préparées et au final aseptisées. Ce ne fut manifestement pas le cas tant les inquiétudes et les exaspérations sont grandes.  Notamment au road show d’Agen, où une de nos élus, également responsable d’agence, a rappelé  la nécessité de tenir les engagements et promesses en pourvoi de postes pour que la charge de travail ne soit pas insurmontable.  «Tenez-vos promesses» aura-t-elle demandé aux dirigeants de BDDF, ce qui lui valut quelques applaudissements mais aussi, et surtout, ce qui permit dès la semaine d’après de constater que des candidats étaient enfin reçus pour pourvoir les postes vacants depuis quelques temps. Une belle étape dans le road comic show.

MOBILITÉ
Au moment où s’ouvrent les PSE dans les centraux, des amphis se tiennent pour présenter aux salariés les différentes réorganisations. L’accès internet pour prendre RDV au Campus n’a pas fonctionné correctement pendant quelques jours, mais cela ne devrait pas avoir d’impact sur le traitement des demandes. En parallèle, les organisations syndicales ont été réunies une nouvelle fois pour négocier l’accord qui remplacera l’accord emploi de février 2013. La négociation n’est pas encore entrée dans le dur de la discussion. Les premières réunions ont permis d’aborder le contrat de génération et la GPEC. Mais c’est surtout sur la gestion de la mobilité que les discussions deviennent sérieuses. Pour mémoire, il n’existe pas d’autre texte qui définisse ce qu’est une mobilité et comment elle peut (ou pas) se dérouler. En 2013, de longues heures avaient permis d’inscrire que la mobilité est volontaire, en concertation avec le manager, et qu’en attendant le point de chute espéré, le salarié en mobilité ne subira pas une mise au placard en règle (plus de formation, plus de variable, etc). L’enjeu de cette négociation est donc, sur ce point, de maintenir cette règle de gestion. Mais aussi de faire préciser qu’une affectation imposée par la direction ne peut pas être une règle de gestion. C’est une dérive que l’on a pu constater, ici ou là, et qui avait nécessité des interventions pour faire rétablir les choses. La direction réfléchit sur ce point et devrait nous faire parvenir un nouveau projet de rédaction avant la prochaine réunion fixée le 19 janvier. 

La version tract est ici

CGT576-VOEUX-2016