NEGOCIATION EMPLOI
L’accord du 13 février 2013 sur l’emploi à la SG avait vocation à définir les conditions dans lesquelles les réorganisations d’ampleur pouvaient se faire dans les services centraux. Il faut se rappeler qu’à l’époque la crise de liquidité était une source importante d’inquiétudes sur l’avenir. L’équilibre de l’accord tournait autour de l’engagement de la direction de ne pas recourir aux licenciements économiques, tout autant que des garanties permettant de fluidifier les mobilités. Enfin, des possibilités de départs anticipés étaient prévues pour les salariés proches de la retraite. Sur ces points, la Société Générale s’éloignait de l’accord national interprofessionnel, signé par la CFDT, CFTC et CGC, qui permettait aux directions d’entreprises de licencier un salarié qui avait le mauvais goût de refuser une mobilité imposée – et ce à moindre frais … L’accord SG arrivant à échéance au bout de 3 ans, quelques négociations se sont déroulées afin d’examiner les conditions de son renouvellement. Autant vous le dire de suite, malgré une bonne dizaine d’heures de négociation, nous ne sommes pas encore entré dans le vif du sujet. Certes, pour l’instant le projet en discussion réaffirme que la mobilité est décidée par le salarié, en accord avec son manager, et travaillée avec la ligne RH (et/ou le Campus pour les centraux). Le projet permet de préciser, plus clairement, pour le réseau, au-delà du régime usuel de gestion de la mobilité, que la direction doit respecter quelques règles avant d’envisager une affectation. Il reste maintenant à discuter des mesures spécifiques pour renforcer les dispositifs d’accompagnement des salariés en cas de PSE. Et là, nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise… même si nous ne sommes manifestement plus dans l’état de santé critique dans lequel était la SG fin 2012.
PSE
Les avis de la direction sur les demandes de départs volontaires devraient être notifiés après la commission de validation du 29 janvier. Après la réception de cet avis, les protocoles de départs seront rédigés et présentés aux salariés ayant reçu des avis favorables. D’ici là, ceux qui ont présenté une demande de départ doivent vérifier que le consultant de Right Management a bien transmis leur dossier en vue de la commission de validation. Une réunion de la commission de suivi et de recours est d’ores et déjà prévue le 9 février pour examiner les conditions du déploiement du plan actuel, revenir sur les dérives et examiner les demandes de recours dont les salariés nous auront saisis. Pour l’heure, 250 entretiens ont été tenus. 110 concernaient des demandes de reclassements, 30 des demandes de PTA (plans de transition d’activité) et 110 demandes de départs volontaires (tous motifs confondus) dont 60% de salariés directement concernés par des suppressions de postes dans leur service.
ACT FOR EQUALITY
Une étude de l’université de Columbia, effectuée auprès de salariés américains a conclu que les femmes moins payées que les hommes ont tendance à tomber en dépression 2,5 fois plus souvent. L’explication viendrait d’une tendance à s’auto blâmer. Alors plutôt que d’arrêter de travailler le 20 de chaque mois si vous êtes payée 80% du salaire de votre collègue masculin, ou de sombrer à l’américaine dans la dépression, nous vous conseillons de venir prendre conseil et examiner ensemble les moyens de corriger les éventuelles injustices.
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