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LE CAS DE DINARD

Les réunions sur l’avenir du réseau se suivent à un rythme plutôt élevé depuis début septembre. 2 nouvelles rencontres se sont déroulées les 13 et 16 octobre. Elles ont essentiellement servi à examiner les conditions du futur maillage de la SG, des modifications de l’accueil dans les agences et des modalités qui vont encadrer tous ces bouleversements. Si nous pensons qu’une des clés pour l’avenir est effectivement de monter en expertise pour répondre aux besoins des clients, ce qui  nécessite donc un investissement sans précédent en termes de formation, nous restons en opposition sur certains aspects de la stratégie 2015-2020 qui résultent manifestement d’une logique purement financière. Ce fût le cas lorsque l’on a constaté que les éventuelles fermetures d’agences en 2016 allaient générer 141 postes en moins (soit une réduction de 66%) ! … Comme si le fait que le client vienne moins à l’avenir en agence faisait disparaître mécaniquement le travail engendré par les relations par téléphone, par mail, qui sont en augmentation. … Comme si le regroupement de la clientèle sur une autre agence allait faire disparaître les contacts dans l’agence regroupée. A l’inverse, nous pensons que nous devrions plutôt chercher le développement de l’activité pour saisir l’opportunité créée par le numérique. Ce fût aussi le cas lorsque Pascal Mère est venu nous présenter les conditions à remplir pour que l’accueil d’une agence soit supprimé (« agence entre 4 et 9 salariés, peu fréquentée, des outils permettant la mutualisation et un aménagement qui soit assez transparent pour ne pas laisser un client seul et perdu dans un hall vide »). Des propos contredits illico par le fait que la direction de BDDF envisage, par exemple, de supprimer l’accueil à Dinard, dont la clientèle est nombreuse, plutôt âgée, peu habituée aux nouvelles technologies et – pour couronner le tout - plutôt aisée. L’explication est simple : la direction veut supprimer 141 postes en même temps que l’accueil de 140 agences. Il y aura donc certaines copies à revoir pour rester dans la stratégie tournée vers l’amélioration de la relation clientèle tout en respectant les critères définis, l’intérêt économique de l’opération et le sort de chaque salarié. Nous avons exigé que les représentants du personnel, élus par les salariés soient intégrés dans l’examen de la situation de chaque fermeture et chaque suppression de l’accueil. C’est une nécessité absolue si l’on pense vraiment que « le projet ne peut réussir qu’avec l’adhésion de tous »… et ce serait une véritable révolution, car on est plutôt habitué à BDDF à décider pour les autres et à imposer à tous.

EDOUARD AUX MAINS D’ARGENT

Notre DRH Edouard Malo Henry aura pris un recul planétaire pour faire un point de la situation dans la Tribune du 15 Octobre. L’occasion de prodiguer aux lecteurs que nous sommes un résumé des différentes réorganisations qui touchent le groupe et des défis qui s’offrent à tous. Côté people, on y apprend que, tout fraîchement formé à Twitter, il place beaucoup d’espoirs dans les Mooc (prononcez mouc pour être dans le vent) : « Il s’agit là de la révolution numérique de la formation, il n’y a plus besoin de prendre le train ou l’avion et de s’enfermer dans une classe.». Comme le directeur des relations sociales,  en bon soldat,  venait juste de nous faire le pitch la veille lors de la négociation Egalité Professionnelle, nous avons demandé que ces cours en ligne soient bien dispensés sur le temps de travail et que cela soit bien précisé dans l’accord.

Les infos sous format PDF se trouvent ici

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