TRES ATTENDUES
Elles sont tombées … Les dates de négociations annuelles sur les salaires sont maintenant connues. Le 29 octobre, 17 novembre et le 8 décembre. C’est devenu traditionnel dans la maison, bien au-delà de l’obligation légale d’«ouvrir des négociations», de fixer trois dates. Une, au cours de laquelle les organisations syndicales s’égosillent à expliquer pourquoi elles demandent des augmentations collectives de salaire, la seconde, où la direction explique pourquoi elle refuse et la troisième qui lui permet de présenter une proposition qui «finalement serait mieux que rien». Alors what else ? Comme dirait George… Et bien, pourquoi pas une vraie proposition qui vienne compenser la dérive de l’individualisation des salaires ? Ce n’est pas remettre en cause gravement l’avenir du groupe que de demander un peu plus de justice dans la distribution des mesures d’augmentations. La politique de rigueur n’est pas aussi douloureuse pour tout le monde. Force est de constater que ceux qui n’auront pas eu d’augmentation individuelle pendant ces dernières années, se sont appauvris. Il y a donc une alternative à la rigueur imposée par la direction générale, c’est d’obtenir une mesure collective qui permette d’apporter un peu de justice. Pour éviter de répéter le scenario de ces dernières années, il faudra certainement que le personnel s’en mêle et se fasse entendre.
DEFENDRE L’EMPLOI
Une nouvelle réunion de la commission de suivi des PSE en courss’est tenue le 30 septembre. Dominique Barbier, représentant le CMM, nous a transmis les chiffres actualisés du PSE de GTPS. Pour obtenir les 42 suppressions de postes initialement attendues par la direction, il y a eu à ce jour 24 reclassements, 17 plans de transition d’activité, 4 départs en retraite et 3 départs volontaires. A fin juin, l’ensemble des situations individuelles des salariés des Miroirs a été traité de manière satisfaisante d’après la direction. L’immeuble doit être rendu d’ici peu. Les 11 suppressions de poste restantes sont localisées à Val de Fontenay. La résilience sur Lille n’étant pas encore opérationnelle, « personne ne se retrouve sans activité ». O tempora, O mores : SGSS (filiale France). Ça devient une coutume, lorsque le suivi de ce PSE est abordé, la CFDT quitte la séance. Il faut dire que le bilan est beaucoup plus coûteux en termes d’emplois pour le groupe. C’est d’ailleurs pourquoi nous avions refusé de valider ce PSE. La CFDT l’a signé et semble avoir du mal à en assumer les conséquences. Sur les 116 suppressions de postes attendues, seulement 44 reclassements seraient effectués, s’y ajoutent 9 départs en retraite …. Et 63 départs définitifs de l’entreprise ! Tout ceci est « inscrit sur le papier », mais risque de changer jusqu’à fin 2015 car les salariés devaient se « positionner » en amont des vagues successives de basculement de l’activité. Il y a eu ainsi 1 demande de reclassement en moins depuis juillet… et donc un licenciement de plus. La prochaine réunion est prévue le 27 novembre à 9h00.
FORMATION
C’est l’Arlésienne, la négociation est repoussée de mois en mois …Promulguée en début d’année, suite à la signature de l’accord par toutes les confédérations syndicales - sauf la CGT, la loi qui met fin entre autre au DIF posait des questions qui nécessitaient d’être précisées par décrets d’application. D’une soixantaine de décrets, initialement prévus, les autorités ont rapidement réduit leur nombre à 30. La négociation devrait donc reprendre le 15 octobre … avec les quelques décrets qui sont réellement parus pour l’instant.