NOUVELLE VAGUE
C’est donc 15 jours avant l’ouverture de la prochaine campagne d’Evaluation que la rencontre direction syndicat s’est tenue. La réunion du 25 septembre devait porter sur le variable et sur les évaluations. La direction nous a expliqué qu’elle n’avait pas suffisamment avancé depuis le 24 juin pour amener une nouvelle proposition sur le variable et qu’on le reprendrait lors de la prochaine réunion prévue le 20 octobre. Concernant les Evals, la direction a refusé notre demande de supprimer les 5 niveaux de classement et maintient qu’une formation des managers sera à même de redonner ses lettres de noblesses à l’exercice. 3 heures de réunions nous auront permis de sortir définitivement toutes références aux objectifs collectifs (cf cr sur notre site intranet). Mais elles auront surtout démontré que la campagne d’évaluation nécessitera encore une extrême vigilance de la part de chaque salarié, qu’il soit responsable ou évalué. Les mobilités et le variable 2015 en dépendront en grande partie. 2 conseils pour bien les appréhender, relire l’instruction 13.672 et préparez bien votre entretien … mais surtout pas dans le formulaire !
FLASH MOB
La mobilité interne était à l’ordre du jour de la séance du CE des Centraux du 25 septembre. Dominique BARBIER, le responsable du Campus Mobilité, est venu répondre aux questions des élus. Au 30 juin 2014, 1.300 salariés étaient en mobilité pour 1.600 postes ouverts. La durée moyenne la plus courte pour trouver un nouveau poste est de 3 semaines, la moyenne des plus longues durées étant de 7,3 mois. La moyenne d'âge est d'environ 40 ans. La question des salariés qui restent longtemps en attente d’une nouvelle affectation a été posée. La CGT a suggéré de revenir à l’esprit initial de la création de l’Espace Emploi Mobilité en 2012. Voué à gérer les reclassements liés aux plans sociaux dans les Centraux, il avait une réelle capacité à imposer une personne volontaire dans un service à partir du moment où son expérience et ses compétences convenaient au profil du poste. D. BARBIER, a répondu qu’il était « difficile de répondre à la question de savoir jusqu’où on peut imposer quelqu’un sur un poste », au prétexte qu’il est risqué d’imposer une personne dans un service. La CGT lui a signalé qu’il y avait également un risque à laisser un salarié trop longtemps dans le couloir de la mobilité. La vraie question est de savoir où on place le curseur entre les deux situations. Nous avons dit à D. BARBIER qu’il ne sera pas possible pour la direction de s’abstenir d’une discussion pour définir la bonne pratique et d’éviter que des salariés en mobilité depuis des mois se sentent mis sur la touche et s’approchent dangereusement de la zone burn-out.
A PROPOS DE CAMPUS
Pierre CADO est également venu nous faire un petit point sur la politique immobilière et le rééquilibrage vers le pôle Est parisien. Avec l'entrée en service de Campus et ses 5650 postes de travail prévus fin 2016, on peut s'attendre à une migration massive à partir de cette date. Comme dans le même temps de nombreux baux viendront à expiration sur la Défense (CB3, Espace 21, etc., mais pas Perspective Défense, voué à être conservé au moins jusqu'en 2020), les salariés de ces implantations peuvent se demander s'ils seront visés par ces transferts. Et comme il est préférable d'anticiper plutôt que de gérer une crise en catastrophe, la CGT réitère sa demande d'ouverture d'une négociation sur le sujet, demandée depuis 1 an et accordée sur le principe par le PDG le 26 mai dernier. Or rien n'a bougé depuis…