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LA GRANDE LESSIVE

Comment ne pas voir comme un parallèle dans les deux messages du patron de SGCIB et de celui de MARK ? L’un et l’autre manient le bâton et annoncent que ça va continuer, et même se renforcer. Plus personne n’a droit à l’erreur, laquelle est assimilée à une quasi trahison vis-à-vis de l’entreprise et devra en assumer les conséquences. Christophe Mianné a moins de retenue que son supérieur pour annoncer ce qu’elles seront et il n‘hésite pas à se vanter d‘avoir déjà plusieurs trophées à son tableau de chasse. Bien sûr c’est à cause du coup de l’environnement incertain, qu’on nous refait tous les ans, et c’est tellement convenu que ça n’impressionne plus personne. De telles banalités ne devraient pas tenir lieu d’orientation pour une division de 12.000 salariés dans le monde. Quant à la concurrence, plus forte, ça aussi on connaît. Ces deux dernières années, on nous avait plutôt dit qu’on était dans les bons, parce que les mauvais avaient coulé. Mais voilà que la concurrence qui devait couler revient plus forte que jamais. Parbleu, en voilà une nouveauté, on n’avait pas remarqué, ni dans les faits ni dans les paroles, que nos concurrents nous déroulaient le tapis rouge. Toutefois, ceci ne retire rien à l’obligation de résultat; responsabilité et efficacité, mais surtout résultat, tiennent désormais lieu de « Business Principales ». Du coté des Ressources, l’orientation est donnée. Il est d’ailleurs significatif que Team Up soit invoqué au chapitre des réalisations remarquables. En bref, si le marché n’est pas assez porteur pour dégager de quoi satisfaire l’actionnaire et les 15% de ROE, c’est le burnous qu’il faut faire suer et taper sur les ressources, lesquelles coûtent, c’est bien connu, toujours infiniment trop cher. Effectivement, des services expérimentant Team Up et la potion de Mac Kinsey, pas soumis aux mêmes précautions oratoires que la direction des ressources, il est patent que c’est là que doit être porté le fer. « Si nous concentrons nos efforts sur les bonnes priorités et si nous restons disciplinés, je suis convaincu que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour atteindre nos objectifs et matérialiser notre ambition» écrit donc Michel Pérétié. Tu parles, avec des « si » le populaire fait remarquer qu’on met Paris en bouteilles et avec des conditions pareilles, c’est toujours la faute du lampiste quand les dirigeants se plantent. On en a connu d’autres qui tenaient ce genre de discours, ça n’a jamais été des périodes de progrès pour le personnel, et pas non plus pour l’entreprise. Motiver à coup de bâton a des limites connues. Qu’on ne compte pas sur nous pour laisser faire en se réjouissant sous cape d‘un retour de fortune pour le personnel deSGCIB.

AGENCE DIRECTE

La Direction envisage maintenant de créer une agence « en ligne », accessible par internet et par téléphone. Ce guichet virtuel, pour la clientèle de particuliers, constituerait une DEC logée au sein du PSC de Paris Réaumur, regroupant le travail de base arrière de toute la vente à distance. Son effectif, au démarrage, sera constitué de neuf salariés. Les motivations de ce projet seraient la réponse à des attentes fortes de la clientèle, le développement du PNB et le renforcement de l’image de la SG comme banque de référence pour les services proposés à distance. Cette entité fonctionnerait selon des horaires un peu calqués sur ceux des CRCm. Mais de nombreuses questions sont sans réponse. Quid de Boursorama, des procédures peu claires, des aspects sociaux, des conséquences sur le devenir des agences en dur ? 

 

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