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LA BOULETTE

Ça commence bien... le nouveau système d’évaluation qui entre en application progressivement. Censé bouleverser les habitudes, il introduit une appréciation «comportementale» et des objectifs à atteindre dans le cadre de son «plan de développement personnel»... Parmi les nombreuses réserves syndicales, nous avions fait part de notre scepticisme quant à la fiabilité d’une telle appréciation. Lors de chaque réunion, la conceptrice du projet n’en avait pas moins affirmé sa confiance : les managers allaient être formés à l’exercice, un guide pratique serait mis à leur disposition. Il faut être syndicaliste, donc voir le mal partout, pour se dire que son beau manuel finirait là où finissent ses prédécesseurs... Il semble bien pourtant que nos craintes ne soient pas virtuelles, comme en témoignent les -très- nombreux accrocs relevés et la tendance à la baisse du niveau des évaluations qui se dessine. Parmi les perles, on retiendra celle d’un évaluateur de SEGL/JUR, qui inscrit, dans la case «objectif de développement comportemental», «faire le nécessaire pour accomplir correctement son travail» ! Voilà qui va animer la «commission de suivi» qui va se réunir le 14 septembre...

AVANIES ET FRANÇOISE

Les infos CGT de la semaine dernière racontant les avanies du courrier des services centraux ont cueillies Françoise Mercadal Delasalles à son retour de congés... ce qu’elle n’a pas manqué de nous faire observer quand nous avons abordé le sujet lors de la réunion sur les ressources qui s’est tenue le 2 septembre. Elle n’en a pas moins indiqué qu’elle prenait l’engagement de «regarder le dossier». La formule est lapidaire, mais nous voulons croire qu’elle illustre le «changement qualitatif» dans la prise des décisions souvent exprimé dans ces réunions sur la localisation des ressources... ainsi, André Sépaniak, le patron d’Achats, nous disait que le coût n’est pas le premier critère de choix d’un prestataire. Pour TCS, il fut pourtant déterminant tant TCS a promis la lune pour gagner le marché quitte à faire marner ses salariés dans les pires conditions.

SYMBOLE

Dans le colis d’accueil de l’université d’été du MEDEF qui vient de s’ouvrir, le sweat shirt à jeter négligemment sur les épaules (traduit littéralement, la chemise pour éponger la sueur) est de circonstance pour ces experts en « faire suer le burnous » de leurs salariés. L’inquiétude à l’approche des manifestations du 7 septembre est manifeste, Laurence Parisot admet : il y aura beaucoup de monde aux manifestations... mais abjure les Français : regardez les autres pays, ils ont repoussé l’âge de départ en retraite ! En quoi l’argument peut-il convaincre que le projet gouvernemental n’est pas injuste et inefficace ? Nous sommes bien placés dans les banques pour nous souvenir que la crise a justement pour origine ce discours : il faut le faire parce que tout le monde le fait...

 

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