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RAS SELON LA POLICE

La grève du 7 septembre à l’appel des 4 syndicats CGT, CFDT, CFTC et FO a été bien suivie, le nombre de grévistes est en progression par rapport au 24 juin dernier. Selon la police direction, il n’y aurait eu que 6 % de grévistes ! un pourcentage calculé à 8h sur l’effectif total incluant les absences longue durée, congés maternité etc… Les syndicats de la maison estiment à plus de 15 % la participation à la grève, un chiffre qui conforte notre opinion : outre la question des retraites, les motifs de mécontentement sont nombreux à la Société Générale. Sans en reprendre une liste détaillée, il y a bien sûr la question des retraites, à laquelle s’ajoutent les multiples motifs d’inquiétudes dans tous les secteurs, grand public dans le réseau, « Team up » dans les back-offices de SGCIB, rumeurs de délocalisations à SGSS, DSFS, et même chez les « fronts ». Les conséquences de la crise se font sentir dans le quotidien, autant dans la pression de la charge de travail, que dans des relations de travail qui se tendent. Les sanctions générées par le coup de barre donné par la Direction générale qui a promis des têtes au conseil d’administration commencent à pleuvoir. Le climat social n’était déjà pas fameux avant l’été, ce n’est pas parti pour s’arranger.

LES NOUVELLES DU FRONT

À la suite du succès de la journée du 7 septembre, les confédérations syndicales se sont rencontrées le 8. Constatant que le gouvernement s’entête sur l’essentiel sans tenir compte sérieusement des demandes syndicales, elles appellent à poursuivre l’action. Deux dates ont été retenues. Le 15 septembre, jour du vote par les députés du projet de loi, une « journée pour interpeller les députés » est organisée avec notamment un rassemblement à 12h30 place de la Concorde devant l’Assemblée Nationale. Le 23 septembre, les confédérations appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestation. Pour ce qui concerne la Société Générale, les syndicats sont en cours de concertation pour définir des actions communes.

LE 1/4 D’HEURE CULTUREL

Hasard du calendrier, la commission de suivi RTT s’est réunie le 8, en pleine bagarre sur l’allongement de la durée de vie au travail ! Créée par l’accord RTT de 2000, elle réunit syndicats et direction pour suivre les questions de temps de travail et fixer le calendrier des jours RTT de l’année suivante. Suite à l’intervention de la CGT, le site RH Online qui avait publié une fausse information sur le calcul de l’impact des arrêts sur les droits à congés a été corrigé. Le débat s’est ensuite concentré sur l’importante augmentation du nombre de salariés qui investissent des jours dans le CET… ce serait, selon la direction, parce que ces derniers « découvrent » l’existence du CET, alors qu’il s’agirait plutôt, selon nous, d’un nombre de salariés de plus en plus grand qui ne parviennent pas à prendre la totalité de leurs jours pour cause de manque d’effectif chronique. En la matière, SGCIB est champion toutes catégories depuis longtemps, mais cette année, le réseau s’en rapproche… l’occasion d’un commentaire révélateur de JF Climent pour qui, dans les centraux, « le congé n’est pas culturel », ce qui implique à contrario, qu’il existe donc « une culture de tire-au-flanc qui prend tous ses congés ». La CGT a également demandé qu’un suivi du travail du dimanche soit communiqué à la commission.

 

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