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MISÉRABLE VER DE TERRE

Il était une fois un misérable ver de Terre qui vivait dans une campagne où une pucelle fit parler d’elle. Le pauvre vermisseau avait été placé en appât dans une agence de la Société Générale pour y accueillir le poisson, gros de préférence, qu’on nomme client en ces lieux. Habitué à en voir de toutes les couleurs, et à subir moult avanies, le chargé de cette mission faisait de son mieux, bien que de plus en plus souvent, on considère que sa fonction soit « insuffisamment assurée ». Quelle ne fut donc sa surprise lorsque le ver de Terre, qui bien que misérable n’en était pas moins syndiqué, lut le compte-rendu de l’entretien qui s’était tenu dans les nuages, 35 niveaux au-dessus de sa Terre à lui… Frédéric le Grand avait dit : « Prenons exemple sur le Crédit du Nord, cessons de faire valser nos conseillers, donnons une réponse rapide, bref, améliorons la qualité du service au client, c’est la culture que je veux développer… » Ainsi donc, il allait introduire un nouveau critère d’évaluation, la qualité du service ??? Le vermisseau pris donc sa plume pour écrire un mot : « ouais, en agence, on sent tous un nouveau vent souffler. On nous dit que nous allons cette année êtres jugés sur le risque!! Comme si nous étions fautifs de quelque chose. Il y a là quelque chose qui me dérange vraiment, je m'attends au pire. On sait déjà qu'on est "espionnés" de tous côtés avec notre super RA inquisiteur. Moi j'en perds mes moyens. Tu te rends compte, l'autre jour il m'engueulait parce qu'une cliente n'arrête pas de m'envoyer des mails!!C’est le pompon, car là, j'ai vu qu'il regardait tout de A à Z que ce soit dans notre ordi, dans nos tiroirs, dans nos armoires. Il faut sans arrêt se justifier, s'expliquer. »… et le misérable ver de Terre de s’interroger, comment Frédéric pourrait-il redescendre sur Terre et vérifier que ses préceptes seraient respectés ? Forcément sceptique, il en avait tant vu, il ne croyait qu’à moitié, voire même moins, à sa parole. Le ver n’en est pas moins cultivé, il sait donc qu’entre la vision atmosphérique de Frédéric et la vie dans les strates inférieures, surtout celle où il vit, un délai plus ou moins long s’écoule avant d’en voir l’effet. Alors, « jugés sur le risque » en 2010 ou « évalué sur la qualité du service rendu » ? Le misérable ver a l’incroyable impertinence de croire que pour une fois, au pied du mur, ce n’est pas lui qu’on attend.

QUI A TUÉ DANIEL ET POURQUOI ?

Nous voilà prévenus, nos Présidents sont sur un siège éjectable, car le Super Président les tient à l’œil… et lorsqu’il demande leur démission, c’est un ordre. Nicolas a mis les choses au point, c’est lui qui a tué Daniel, tant ils se bousculaient au portillon pour s’en attribuer le mérite. Nous croyons savoir que Daniel Bouton avait commis la faute de goût de ne pas être au dîner du Fouquet’s, alors qu’Henri Proglio était présent.

BIG PLOUF

Conçu comme l’acte fondateur d’une nouvelle ère, le projet CAP 2012 est censé définir « les principes fondamentaux de gestion des ressources humaines » à BDDF. A ceci près que la roue réinventée par Pierre Yves Demoures a comme un métro de retard. Ce n’est pas un big bang, mais un big plouf ! Le verbiage de l’exercice n’est que la conséquence logique de sa conception, « généraliser les bonnes pratiques » de BDDF, un contresens.

 

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