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NEGOS SALAIRES

Le calendrier des prochaines négociations salariales proposé par la direction débutera le 26 octobre, puis devrait se poursuivre à un rythme de sénateur d’une réunion par mois, le 24 novembre pour se terminer le 19 décembre. On se rappelle que ces négociations devaient être avancées, ce qui ne serait guère le cas dans un tel calendrier puisque sa conclusion interviendrait rigoureusement à la même date de valeur, le 1

er janvier 2006, que les négociations de l’année dernière. La DRH argue des « indisponibilités syndicales » et prétend que l’engagement du Président d’avancer les négociations, ne signifie pas engagement d’avancer la date d’application des mesures négociés… on appréciera la subtilité! La réunion du 26 octobre va donc prendre le tour d’une séance d’explications, car au-delà d’une simple question de calendrier, il convient de s’interroger sur la valeur des engagements pris.

EX AEQUO

L’élection des représentants des salariés au conseil d’administration de la Société Générale aura finalement lieu à bonne date, c’est-à-dire à mi-janvier, et non pas à mi-décembre comme on a tenté de nous l’imposer. La chose, en apparence anodine, résultait d’une interprétation du droit financier appliquée à l’élection des administrateurs salariés, interprétation venue d’on ne sait trop où, peut-être de SEGL. L’opposition de la CGT, suivie par les autres organisations syndicales, a fini par faire abandonner le projet, ce qui traduit essentiellement l’équivalence du droit du travail et du droit financier. En ces temps où la législation financière bouge beaucoup et sert souvent de prétexte à la remise en cause du droit des salariés, il est bon de rappeler ce principe et de le faire respecter.

E.S.E.

A l’instigation de la CGT, le Comité Central d’Entreprise a refusé de se prononcer sur le projet de création d’une plateforme commune S.G., AXA, BNP et HSBC de gestion de l’épargne salariale. Ce projet remet en cause l’existence d’E.S.E., la filiale commune SG-AXA créée en 2003, et les engagements pris par la direction de Nantes à l’époque. Il ne s’agirait, selon la direction, que d’une simple évolution, qui ne nécessite donc aucun engagement écrit… Il n’y aurait donc pas besoin qu’elle s’engage pour le maintien de l’emploi, pas non plus sur l’application du statut bancaire et de la convention collective, pas besoin de s’engager à ne pas contraindre les salariés à la mobilité entre Nantes et Paris, à ne pas externaliser les activités… il suffirait donc de lui faire confiance ! Le discours ne nous a pas convaincu, pas plus que qu’il ne convaincra le personnel travaillant à E.S.E., qui peut compter sur la CGT présente dans toutes les entités concernées pour organiser l’action commune afin obtenir ces garanties.

ON ATTEND TOUJOURS

Les salariés à temps partiel attendent toujours le décret gouvernemental permettant de cotiser à taux plein pour la pension vieillesse, une disposition complétée par la prise en charge de la part patronale à la Société Générale. Aux dernières nouvelles, la C.N.A.V. annonce la parution du décret avant la fin de l’année.