C EST FAIT
… réunis en congrès pour finaliser le processus engagé il y a 6 mois, les syndicats CGT de la banque et de l’assurance ont approuvé à 75% la dissolution de leur fédération… puis se sont réunis avec les syndicats SPB constitués par les ex-CFDT Banque pour fonder la nouvelle « Fédération des Syndicats du Personnel de la Banque et de l’Assurance ». Plus de 300 délégués ont voté les nouveaux statuts et le document d’orientation à près de 80% confirmant ainsi que le rassemblement est possible et que cultures différentes ne signifient pas divergences. La fédération s’est fixé l’objectif d’atteidre rapidement 15000 adhérents et lance un appel à tous au travers de son manifeste fondateur pour la rejoindre. Bernard Thibault, qui assistait au congrès a souligné dans son intervention l’exemplarité de notre démarche bien au-delà de notre profession, et l’espoir qu’elle suscite. Dans la nouvelle direction fédérale sont entrés les anciens dirigeants de la CFDT Banque, dont Françoise Frugier et Jean Claude Branchereau de la S.G..
IP VALMY
Créé en 1995, le régime paritaire de retraite supplémentaire de la Société Générale, communément baptisé « Institution Paritaire Valmy », a bien failli succomber à l’arrivée du PERCO. Au final la fermeté, et l’unanimité, des syndicats ont contraint la direction générale à renoncer à ses appétits de PERCO, au détriment de l’I.P. Valmy. L’essentiel du régime est maintenu, et la mise en place d’un PERCO ne se fera qu’à la marge, avec un abondement maxi de 600 euros. Particulièrement avantageux fiscalement pour les hauts revenus, ce dernier a été créé tout exprès par le gouvernement qui n’a rien à refuser aux classes dirigeantes… ces messieurs ne pourront donc bénéficier des nouvelles réductions d’impôts, et cela ne nous manquera pas. Au contraire, le régime paritaire Valmy a fait depuis 10 ans la preuve de son intérêt. Les droits de rente acquis ont été revalorisés sous la pression syndicale, et notamment sous la pression de la CGT, dans les mêmes proportions que les autres retraites complémentaires, au-delà de l’inflation, un « plus » appréciable…
LES NOUVELLES DU FRONT
La commission de suivi 4D va se réunir lundi 6 juin au moment précis où le transfert Chambéry, Annecy, vers le PSC de Grenoble est lancé. Conséquence des mouvements de mars et d’avril, le personnel a pu s’appuyer sur ses droits reconnus pour élaborer collectivement ses revendications et exiger leur négociation avant toute prise de décision. 19 salariés de Chambéry ont ainsi, pour l’instant, refusé de se rendre au premier entretien individuel, malgré les humeurs du patron local qui n’a pu s’empêcher de tenter d’intervenir. Une bonne part du problème réside d’ailleurs dans le choix délibéré d’avoir implanté le PSC à la périphérie de Grenoble par économie en violation de l’accord qui prévoit l’implantation près des gares de centre ville. Il semble bien que la réputation de rudesse des montagnards se soit confirmée, ce qui va donner l’occasion à la direction du réseau, à la commission de suivi et au CE local le lendemain, de montrer sa nouvelle volonté de dialogue dans le concret.