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Le communiqué est lapidaire, sur 4,66 milliards d’euros de bénéfices, BNP Paribas en distribue 200 à la participation et l’intéressement. Selon l’ancienneté et le niveau hiérarchique, le montant varie entre 2945 et 10019 euros… Rappelons que le montant de l’intéressement distribué à la Société Générale représente 50 millions contre 1,47 milliard aux actionnaires. Voilà qui ne va pas calmer les critiques à l’approche de la renégociation de l’accord d’intéressement Société Générale, le 13 avril prochain… cet « excellent » accord dont le principal signataire a du signer un correctif le 11 mars pour éviter qu’un redressement fiscal ne s’impute sur l’abondement. Le nouveau ministre des finances a pris les choses en mains… en homme d’action issu de la société civile, rompu à la saine gestion privée appliquée à l’entreprise France, l’homme a proposé une mesure phare : une majoration de la prime d’intéressement plafonnée à 200 euros… financée par le contribuable ! Insuffisant pour nous convaincre de renoncer à demander à Daniel Bouton dans une lettre CFDT-CFTC-FO-CGT l’ouverture d’une négociation exceptionnelle sur les salaires.
LES NOUVELLES DU FRONT
Riche semaine, l’affrontement entre la direction et les syndicats connaît un épilogue provisoire : A la suite de la commission paritaire de suivi du 14 mars, la direction a adressé un « relevé de conclusions », auquel les organisations syndicales ont répondu. Conséquence, toutes les opérations de restructurations du programme 4D sont suspendues dans l’attente de la nouvelle réunion de la commission le 12 avril. Alors que la commission économique du comité central d’entreprise était saisie de 24 points de consultation à ce titre, seules les créations de PSC à Toulouse et Orléans feront l’objet d’une consultation définitive du CCE début avril. Concrètement, 14 opérations sont repoussées au plus tôt au comité central du 26 mai, à condition qu’elles répondent aux critères fixés lors de la commission de suivi du 12 avril. 8 autres sont repoussées au-delà du 12 avril, sous les mêmes conditions. Enfin, un nouveau relevé de conclusions doit intégrer les critiques des syndicats. L’analyse syndicale est partagée : l’importante participation du personnel à l’action du 10 mars a pesé positivement, mais rien n’est acquis, il faut maintenir la pression d’ici le 12 avril. On regrettera que le SNB ait décidé de faire cavalier seul en chemin, mais il était déjà absent le 10 mars dernier. Les 4 organisations syndicales ont publié un communiqué commun et doivent se rencontrer pour fixer les modalités d’une action. L’épilogue n’est que provisoire. Il serait dangereux de croire que ces premiers reculs de la direction sont suffisants. C’est le constat commun : si nous considérons que les pas effectués par la direction permettent une reprise des discussions, ses atermoiements montrent aussi que la pression du personnel reste indispensable. L’objectif est très concret, obtenir le respect absolu des garanties concédées, et négocier les questions non résolues par l’accord. En attendant, les procédures judiciaires ont été maintenues à titre conservatoire. Vous pouvez consulter l’intégralité de ces documents sur le site intranet de la CGT.