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LES GRANDES MANOEUVRES
« On ne commente pas les rumeurs et les articles de presse » a répondu la direction à la CGT, lors de la négociation sur l’accord emploi du 15 janvier. Nous l’interpellions alors sur les conséquences des projets en cours. Et ils ne manquent pas ! Au-delà de la vision post-2025 pour SGRF, tout est déjà dans la presse : SGSS, SGEF, filiales africaines, jusqu’au plan de réorganisations dans les services centraux ! En interne, la chape de plomb est de rigueur, comme dans tous les moments cruciaux que la SG a connus. Il est demandé aux managers de ne pas y faire allusion dans les meetings, de rassurer les équipes et de balayer les questions qui arrivent malgré tout à passer. Dans ce scenario, qui se répète depuis 15 ans de réorganisations diverses, les syndicats seront prévenus au dernier moment et il leur restera la responsabilité de régler les problèmes sociaux de tels projets. Même si elle est ferme et constante, l’opposition de notre représentant élu au conseil d’administration n’y suffira pas. Il est venu le temps où la chape de plomb doit voler en éclat – dans l’intérêt du personnel concerné. Et rien ne pourra aboutir sans son intervention et son poids. Notamment en se faisant entendre dans les urnes pour peser dans les décisions qui vont être prises !

QUELS ENGAGEMENTS ?
C’est dans ce contexte que vient s’insérer la prorogation de l’accord emploi de 2019. D’un côté, le renouvellement de l’engagement qu’« il ne peut y avoir de licenciement contraint, ni de mobilité imposée » constitue un minimum indispensable. S’y ajoutent les dispositifs seniors attendus qui permettent des options diverses aux collègues concernés trois ans avant l’âge légal de la retraite. Mais est-ce suffisant face à ces projets – s’ils sont finalisés ! - et leur impact social ? Et face aussi aux conséquences de la « réforme » des retraites, qui va exacerber la question de la gestion des carrières la cinquantaine passée. Un sujet largement ignoré par la direction jusqu’à présent.

LA REUNION DU 15 JANVIER
Il aura fallu près de deux heures pour commencer à traiter ces questions avec la direction le 15 janvier, lors de la première réunion sur le renouvellement de l’accord emploi. Nous avons demandé à la direction de revoir le mode d’indemnisation (que la SG paye) dans les dispositifs seniors afin que les collègues qui en bénéficient ne subissent plus l’inflation sans ajustement entre leur «départ anticipé» et leur mise à la retraite effective. Nous avons aussi demandé d’autres aménagements techniques de l’accord et réitéré notre demande de transparence quant aux projets prévus pour 2024. La direction devrait donc revenir avant la prochaine réunion - prévue lundi 22 janvier après midi - avec une proposition de texte plus étoffée.

UN 22 JANVIER DECISIF
Mais le 22 janvier n’est pas seulement le jour d’une réunion sur l’emploi. Le calendrier est aussi marqué par la fin de l’élection des deux représentants des salariés au conseil d’administration. Vous avez jusqu’à cette date à 14h00 pour choisir les deux remparts qui devront protéger vos intérêts face aux rumeurs de grandes manœuvres qui bruissent dans les couloirs et qui avancent inexorablement … pour l’instant ! Pour la CGT SG, il est indispensable que la direction générale reçoive rapidement les représentants du personnel pour clarifier les choses. Et pour bien lui faire comprendre que rien ne peut aboutir sans votre engagement, rien de tel que d’envoyer un 2e représentant issu de la CGT pour épauler Johan au conseil d’administration. Deux voix fortes à votre service au lieu d’une seule : un vrai changement !

 Le fichier PDF Moon   
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