NÉGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES SUR LES SALAIRES
24 NOVEMBRE 202
1 euro par jour de travail ! … pour la moitié des salariés !
Lors de la seconde réunion de négociation salariale, la Direction a répondu aux demandes exprimées par l'ensemble des organisations syndicales le 9 Novembre dernier.
Pour mémoire, l'intersyndicale avaient demandé :
- 1,5% d'augmentation collective (avec un plancher de 500 €)
- Un supplément d'intéressement de 1000 euros
- Une actualisation des grilles des minima salariaux
- Une revue de la situation des salariés n'ayant pas eu d'augmentation depuis 4 ans.
En réponse, les propositions de la Direction, le 24 Novembre, sont très largement en dessous des attentes.
Elles ne tiennent pas compte du contexte actuel et des résultats "exceptionnels" auxquels les salariés ont largement contribué.
En effet, la Direction propose :
- 0,5% d'augmentation pérenne pour les salariés qui gagnent moins de 45.000 euros bruts par an, avec un plancher de 200 euros qui concernerait 13.500 salariés.
Cette mesure représenterait une enveloppe de 4 millions d'euros et toucherait 18600 salariés (CDI et CDD de plus d’un an d’ancienneté, avec application en avril).
Pour minimiser le mécontentement des organisations syndicales, la Direction a rappelé que :
- Suite à la renégociation de la formule de calcul de la participation et de l’intéressement, les prochaines enveloppes devraient être en amélioration ;
- Les variables seraient similaires à 2019 car la base de référence ne serait pas 2020,
- 2,33 millions seraient destinés à résorber une partie des écarts salariaux constatés entre les femmes et les hommes pour l’année 2022.
Elle a renvoyé les autres demandes (frais liés au télétravail, ajustement du congé paternité, frais de restauration, etc) à de futures négociations en 2022.
L'ensemble des organisations syndicales ont suspendu la séance de négociation et ont décidé d'informer les salariés sur ces propositions inacceptables dans le contexte actuel. Elles ont aussi convenu d'écrire à la Direction Générale pour leur rappeler leurs demandes et les enjeux à venir.