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P+i, PEE, PEROB, Congés annuels - 29 Juin 2021


Caroline Guillaumin et Frédéric Clavière-Schiele recevaient les délégués syndicaux nationaux de la Société Générale ce matin pour soumettre à la signature pas moins de 7 projets d’accords.

Après un rappel des enjeux par le directeur des affaires sociales, la DRH Groupe a « remercié les équipes qui ont travaillé sur les différents sujets et les organisations syndicales qui, même en désaccord, permettent un bon niveau de dialogue social. Dans ce contexte et sur des sujets compliqués, il faut rester en capacité de s’écouter et s’entendre. Pour la DRH Groupe, au-delà des propositions contenues dans les projets d’accords, il faudra surtout des résultats au rendez-vous pour que les dispositifs répondent aux attentes. »

7 d’un coup !
D’un côté, la quantité ne fait pas la qualité. Si le dialogue social a effectivement été très serré et les sujets divers et variés, la CGT a regretté que les propositions finales de la direction en termes de P+i (participation et intéressement), de PEE (plan d’épargne entreprise) et de PEROB (Epargne retraite obligatoire) ne soient pas à la hauteur des attentes, des comparaisons vis-à-vis du secteur, voire même de la rémunération des actionnaires (qui représente pas loin d’un milliard cette année).    
L’augmentation de l’abondement du PEE (qui passe de 2000€ à 2200€ lors de PMAS, soit 400€ sur 3 ans) ne bénéficiera pas à tout le monde. Loin de là. Il faut investir près de 4.000€ pour voir la différence. Ce qui n’est pas le cas de beaucoup de collègues. De plus, cette très faible augmentation ne compense même pas la disparition de l’abondement du PERCO (600€ par an). Ce dernier ne concernait que 2000 salariés, mais permet au passage à la direction de faire une petite économie de 550.000€.

Nous ne sommes donc pas signataires de la mise en place du PEROB qui achève la gestion paritaire de l’épargne retraite à la SG. La disparition de l’IP Valmy a été actée en 2018 (par accord avec laCFDT, la CFTC et le SNB) malgré sa gestion rigoureuse qui avait permis de surmonter sans encombre toutes les crises depuis sa création.

En toute logique, nous n’avons pas signé l’avenant technique qui permet le transfert du CET vers le PEROB.

Par contre, nous avons signé l’inversion du calendrier des congés annuels qui permet d’avoir 26 jours de congés annuels au début de 2022 (en plus du dispositif qui traite de l’utilisation des 26 jours au titre de 2021).

Enfin, nous avons aussi signé le renouvellement du Comité de Groupe Européen (dans lequel la CGT aura 2 élus).

3 signataires sur 4
Le directeur des relations sociales avait bien œuvré en bilatérales, car malgré une première approche intersyndicale, les autres syndicats (CFDT, CFTC et SNB) ont tous signé l’ensemble des projets d’accords. Si le SNB a souligné l’augmentation de la P+i, la CFDT a déclaré qu’elle prenait ses responsabilités. Quant à la CFTC, la P+i n’est « pas aux attentes, mais ça va. »

De son coté, la DRH Groupe a confirmé 2 engagements unilatéraux (un éventuel PMAS en 2022 si les conditions du marché le permettent et un supplément d’intéressement de 9,4 millions pour compenser l’effet des rachats d’actions au titre des résultats de 2020).

Nous avons profité de cette réunion pour revenir sur la modification du règlement intérieur concernant la pré-approbation par les managers des transactions personnelles de certains collègues (initialement les personnes exposées au risque de conflit d’intérêt). Il nous semble que les retours des équipes démontrent une application beaucoup plus large que prévue. Au-delà du fait qu’elle pose un vrai souci d’ingérence du management sur les opérations non sensibles (fond E par exemple). La direction doit regarder ce point et nous revenir.

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