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Les activités sociales et culturelles vues par la CGT - 11 Avril 2023


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La priorité d’une organisation syndicale au sein d’une entreprise doit être la défense des salariés dans le cadre de leur travail. C’est la première fonction d’un CSE. Il ne faut pas oublier pour autant le rôle important de ce dernier dans les activités sociales et culturelles.

Quelle est la position de la CGT au sujet des ASC ?
Vous le savez : nous sommes d’abord engagés dans la défense de vos droits individuels et collectifs face à une direction qui tend sans cesse à vouloir les affaiblir. De même, la défense de votre pouvoir d’achat passe en priorité par l’exigence d’une rémunération à la hauteur du travail et de l’engagement de chacun d’entre vous. Il ne faut cependant pas oublier que depuis sa création la CGT défend également le droit au repos et aux loisirs des salariés, et qu’elle est à la fois à l’origine des congés payés en 1936 et de la création des comités d’entreprise en 1945. Les ASC sont donc une préoccupation importante pour notre syndicat, tout comme le droit à un salaire équitable et à des conditions de travail décentes.

Quels sont les principes de la CGT SG en matière d’ASC ?
Ils sont ceux défendus par notre organisation syndicale depuis la création des CE : chaque salarié doit pouvoir accéder à des loisirs variés, à des tarifs en rapport avec ses moyens et sa situation familiale. Nul ne doit être exclu ! C’est pourquoi les célibataires tout comme les familles avec des enfants à charges doivent pouvoir bénéficier d’activités adaptées de la part de leur CE. Et ces offres doivent naturellement s’adapter aux nouveaux usages : les attentes de 2023 ne sont pas celles de 1945 !

A propos d’attentes, comment concilier RSE et ASC ?
Longtemps les CE se sont avant tout préoccupés de la qualité et du prix des offres. Désormais, les dimensions sociales et environnementales doivent être au cœur de la démarche du CSE. Si la CGT SG reprend le secrétariat du CSE des Services Centraux, nous demanderons à tous nos fournisseurs de démontrer qu’ils sont engagés dans une démarche RSE sincère. Cela commence, naturellement, par le respect des droits sociaux de leurs salariés. Nous donnerons également la priorité aux fournisseurs de proximité et aux circuits courts. Et les sujets environnementaux ne seront pas négligés, en particulier en matière de voyages. Nos partenaires dans ce domaine devront clarifier les actions qu’ils auront entreprises pour limiter leur bilan carbone et s’inscrire dans une trajectoire en ligne avec les accords de Paris.

Concrètement, que ferez-vous ?
Lorsque nous avions pris la responsabilité de la gestion du CE en 2013, nous l’avons fait entrer dans la modernité : création du site internet, mise en place d’une comptabilité moderne et d’un contrôle de gestion sous la supervision d’un commissaire aux comptes, et surtout, renouvellement profond de l’offre de loisirs proposée aux salariés. Depuis 2019, force est de constater que rien n’a bougé. Les chèques de fin d’année ont augmenté, et alors ? Il est une fois encore temps d’apporter un souffle nouveau. Pour cela, il faut oser demander des moyens. Cela fait des années que la CGT souligne la pauvreté de la dotation reçue par le CSE des services centraux et pointe les pistes qui permettraient de la rendre plus conséquente. Mais les organisations qui gèrent actuellement le CSE des Services Centraux  n’osent pas demander plus de moyens, de même qu’elles n’osent pas demander de meilleurs accords en matière de salaires, ou de participation et d’intéressement. Elles se contentent de ce que la direction veut bien donner, c’est-à-dire pas grand-chose.

La conclusion est donc évidente : qu’il s’agisse de votre rémunération ou de vos ASC, seule la CGT est en première ligne pour défendre vos intérêts !

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Avertissement : «Quiconque, par des dons ou libéralités en argent ou en nature, par des promesses de libéralités, de faveurs, d’emplois publics ou privés ou d’autres avantages particuliers, faits en vue d’influencer le vote d’un ou de plusieurs électeurs aura obtenu ou tenté d’obtenir leur suffrage, soit directement, soit par l’entremise d’un tiers, quiconque, par les mêmes moyens, aura déterminé ou tenté de déterminer un ou plusieurs d’entre eux à s’abstenir, sera puni de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 euros.» 
Voir aussi  : les votes peuvent ils s'acheter par des cadeaux, des libéralités ou des menaces ?