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STOP THE WAR - Hет Bойне!
Alors que Poutine a mis son pays au ban des nations en agressant ses voisins, la position de la SG – présente en Ukraine via ALD, mais plus encore en Russie avec Rosbank – est fatalement difficile. Nous apportons tout notre soutien aux collègues concernés et à leur famille, victimes directes ou indirectes de ce conflit. La position du Groupe (malgré le boycott économique de la Russie qui se généralise) pèse sur les équipes, qui non seulement ne peuvent répondre à toutes les questions des clients mais qui en outre commencent à demander si la direction prendra les décisions courageuses qu’impose la situation et suspendra les activités en Russie tant que durera le conflit (cf Appel des salariés).
Il EST OU LE BONHEUR ?
«On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux», a-t-on coutume de dire. C’est pourtant l’ambition d’une partie de BDDF qui se lance dans une nouvelle croisade. Pour changer d’ambiance et détendre l’atmosphère à quelques encablures de la fusion SG/CDN, des groupes de travail apparaissent pour cogiter sur ce qui pourrait faire le bonheur des salariés. Pas l’argent bien entendu, puisqu’il faut toujours surveiller les frais de gestion. A défaut de vraies augmentations, il aurait été plus judicieux de ne pas sabrer les CHSCT qui contrôlaient la responsabilité de l’employeur à veiller à la santé physique et mentale de ses salariés plutôt que de jeter de la poudre aux yeux dans un exercice de com’ qui apparaît au mieux comme une farce sombre. En effet, dans le même temps, les promoteurs de ces usines à gaz sont les mêmes qui maintiennent volontairement un sous-effectif de 15 à 18% pour mieux gérer « en douceur » l’arrivée des salariés CDN. Sauf que d’ici au 1er janvier 2023, cette politique des chaises vides reporte sur les salariés concernés tout le poids du surcroît de travail lié à la fois aux absences et aux préparatifs de la fusion. Pas le temps de philosopher sur le bonheur ! Plutôt que de monter des gadgets, la direction ferait mieux d’être attentive aux propositions concrètes que les salariés et leurs représentants remontent chaque jour pour améliorer les conditions de travail.
LE RUISSELLEMENT
Après les zigs et les zags de 2020 et 2021 (plombé par la crise sanitaire), les annonces des variables et des éventuelles révisions individuelles commencent à tomber dans les différents secteurs. Enfin, presque tous, car certains attendent les retours de congés pour se livrer à l’exercice. S’il est naturellement compliqué dans les années de crise, il ne semble pas plus simple après les « excellents résultats » publiés récemment. D’après les 1ers retours que nous avons, les situations sont disparates et les hausses de variables par rapport à la référence de 2020 ne sont pas forcément à la hauteur des attentes, ni de l’engagement consenti au cours de ces années difficiles et encore moins des bénéfices exceptionnels réalisés par la banque dans un contexte fortement inflationniste. Cette partie variable de votre rémunération reste qui plus est soumise à l’arbitraire le plus complet, sans aucun critère objectif ! Cet aspect aléatoire et discriminant revendiqué par la direction devient parfois discriminatoire malgré les garde-fous. C’est bien pour cela que la CGT réclame depuis des lustres une négociation pour définir des critères objectifs, des voies de recours efficaces et de la transparence plutôt que l’opacité actuelle !
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