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CONVAINCRE
Quelques jours après la réunion sur les «aspects RH» de la transformation des CDS (cf notre compte-rendu sur le site), Philippe Aymerich, le Directeur Général chargé de la supervision de la banque de détail, de l’innovation et des ressources du  Groupe, est venu plancher devant les représentants du personnel au CSEC (ex comité central d’entreprise). L’occasion pour lui de tenter à nouveau de les convaincre que le «cap est bon pour rester un acteur-clef dans le paysage bancaire», «qu’il y a des projets de développement». Pour la CGT, ce fut l’occasion de lui rappeler que le contexte difficile et les récentes décisions de la Direction Générale sont sources d’inquiétudes et de désapprobation sur les choix opérés à GBIS comme à BDDF. Nous l’avons aussi interrogé sur l’avancée d’Ithaque, le projet qui, au sein des services centraux, vise à trouver de nouvelles sources d’économies dans certaines BU et SU. «Si la démarche est bien de se poser des questions stratégiques et tactiques, des réflexions ont lieu, mais elles ne sont pas abouties. Les projets ne sont pas mûrs et la direction les présentera plus tard» … C’est pourtant précisément dans cette phase de réflexion qu’une concertation avec les syndicats pourrait être utile. Plutôt que d’attendre que les projets soient ficelés et que l’addition soit présentée aux salariés. D’autant qu’en attendant, la mobilité et les recrutements sont gelés et que les conséquences devraient se faire sentir sur les prochains résultats. La promesse aux actionnaires du versement d’un dividende d’au moins 2,20€, en 2020, va être intenable. Le taux de distribution pourrait atteindre des sommets incompatibles avec les recommandations prudentielles émises en début d’année 2019 par la Banque Centrale Européenne.

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C’est le nombre de salariés qui auront finalement bénéficié, au titre de 2018, du dispositif «de jours de congés supplémentaires jeunes parents» que nous avons fait appliquer à la SG en début d’année. Concernant l’année 2017, les demandes devaient être traitées au cas par cas. Seules 46 demandes ont été remontées en central et traitées. Par contre, la direction nous a informés que pour 2016, «il y aurait prescription » et qu’«il était trop tard pour remonter au-delà de 2017» … Pour une entreprise qui a mis 3 ans à appliquer le dispositif légal, c’est assez mesquin. Et même si les ordonnances Macron ont effectivement limité les délais pour agir à 2 ans (au lieu de 5 ans auparavant), ce délai court à compter du jour où celui qui exerce le recours a eu connaissance du dispositif. Puisque la SG a mis 3 ans pour l’appliquer, il serait juste de remonter sur 3 années.

6 MILLIONS POUR UN BUZZ
La nouvelle campagne de publicité de Boursorama aura déjà bien fait le buzz et fait couler beaucoup d’encre. Nous retiendrons surtout le montant de la facture : les 6 millions d’euros. A la veille de l’ouverture de la négociation annuelle sur les salaires, difficile de ne pas faire le lien entre cette facture, les suppressions de postes et la négociation salariale. Dans les meilleures années, l’enveloppe d’augmentation collective atteignait 15 à 20 millions d’euros. Et c’est sans compter l’indispensable rattrapage, parce que nous le valons bien ! A peu près 3 ou 4 Brad Pitt.

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 cgtbrad

natio49