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LES TRAVAUX CONTINUENT       
Depuis l’annonce du plan GBIS IBFS, nous avons conseillé, accompagné et soutenu de nombreux salariés potentiellement concernés par la suppression de leur poste ou ayant opté pour une reconversion professionnelle via un départ volontaire. Dès le début, nous avions alerté la direction sur la difficulté de déployer le plan pendant les congés d’été, avec le risque que les interlocuteurs indispensables au sein de la RH ne soient pas présents. Malgré les assurances que nous avions alors reçues, force est de constater que le dispositif a été mis en quasi-sommeil pour un mois depuis le 26 juillet. Peut-être cela laissera-t-il le temps de corriger les multiples dérapages qui nous ont été rapportés et pour lesquels nous avons dû intervenir : discrétion absolue des managers sur la validation des « paires » pour les indirects, multiplication des rendez-vous inutiles de la part de Right Management, considérations farfelues sur les projets présentés par les salariés, exigences qui vont bien au-delà de l’accord, projets de formation refusé, traitement de l’ancienneté aléatoire… la liste est bien trop longue pour être détaillée ici. Quoiqu’il en soit la commission de validation du 26 juillet – composée exclusivement par la direction – a validé 379 suppressions de postes. Pour GBIS, sur 405 dossiers présentés, 305 dossiers ont été validés (72 reclassements internes, 215 départs volontaires, 18 transitions d’activité). 8 dossiers ont été refusés et 92 salariés sont en situation de «sursouscription de compteurs». Pour IBFS, sur 84 dossiers présentés, 74 dossiers validés (29 reclassements internes, 40 départs volontaires et 5 transitions d’activité). 2 dossiers ont été refusés et 8 salariés en situation de «sursouscription de compteurs». Il reste donc, pour la direction, 206 suppressions de postes à effectuer. La prochaine commission de validation aura lieu le 13 septembre. D’ici là, plus de 200 rendez-vous ont déjà été positionnés avec Right Management. Une commission paritaire de recours se tiendra le 29 août pour statuer sur les situations ubuesques qui ont amené certains salariés à déposer un recours officiel.

L’ÉTÉ EN PENTE DOUCE
Après avoir joué les Rafletout suite aux élections de juin, la nouvelle majorité qui gère le CSE des centraux a bien du mal à maitriser la nouvelle instance qui remplace le CE des Centraux. Lors de la 1ère réunion, l’ex-secrétaire déclarait : «on a un accord avec plein de pages…c’est la première réunion … c’est compliqué à mettre en place… on verra par la suite pour avoir un fonctionnement plus optimal». Si la première réunion a effectivement été hallucinante (la direction allant jusqu’à refaire des votes jusqu’à ce que le SNB puisse rafler tous les postes à responsabilité), la seconde n’a pas été plus glorieuse. Sur 11 points à l’ordre du jour, 1 seul a été traité. Il aura donc fallu que la direction convoque tous les élus le 30 juillet à 17h30 pour permettre - in extremis – l’embauche d’un nouveau médecin du travail… laissant encore 9 points en suspens ! Même en travaillant à 200%, le fonctionnement de l’instance est pour l’instant catastrophique. La division drastique du nombre d’élus dans les centraux (de 450 en 2016 à 105 en juin 2019) a déjà un impact direct sur la défense de vos droits, alors même qu’aux suppressions de postes en cours s’ajoutent déjà des rumeurs au sujet de nouvelles coupes et réorganisations pour la rentrée.

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