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CONGÉS JEUNES PARENTS
Vous étiez nombreux à manifester votre intérêt suite à notre annonce concernant la mise en place à la SG des congés «jeunes parents» résultants des interventions de la CGT depuis le début de l’année. Cette avancée et ce progrès ont été obtenus par la ténacité de nos représentants qui, comme pour la prise en compte améliorée du variable dans les indemnités de départ, ont eu une démarche combative pour faire appliquer vos droits. Dans un document officiel, disponible sur notre site, la direction précise qu’«en attendant la mise en place du dispositif dans le logiciel RH, les salariés ne seront pas privés de leur droit mais qu’elle reviendra vers nous pour préciser les modalités d’application» … modalités qui se font attendre.

UNANIMITÉ
L’accord qui encadre les réorganisations GBIS – IBFS a finalement été signé par tous les syndicats. Il faut dire que c’est la 3ème génération pour ce type d’accords et que les dernières avancées que nous avons obtenues sont en progrès sur les conditions des 11 plans précédents. «L’intégration du variable à partir de 5 ans d’ancienneté est un point sur lequel nous aurons du mal à revenir» a commenté, en fin connaisseur, un représentant de la direction. L’expertise sur la stratégie de la direction est en cours et elle devrait être présentée au CE des centraux fin mai.

LE CAPITAL, C’EST VOUS !
Tombés vendredi, les résultats de la banque ne sont pas bons mais l’action s’est offert une embellie boursière - éphémère certes - grâce à la progression inattendue du ratio CET1, qui a bondi de 11,2% à 11,7% contre 11,3% attendus par les marchés. A l’origine de ce renforcement des fonds propres de la SG, il y a encore des cessions de filiales - à perte, comme très souvent - mais surtout des «mesures visant à alléger les contraintes en capital» dont la plus significative a été de faire vos poches. De manière furtive bien sûr. Quand la direction a convaincu certains que 1.000 euros de supplément d’intéressement compensaient la réduction drastique des primes liées aux médailles du travail et des indemnités de fin de carrière, elle s’est bien moquée d’eux. Elle a en effet payé 40 millions d’euros une reprise de provisions estimée à 400 millions qui sont venus donner du lustre au titre lors de la présentation des résultats du 1er trimestre 2019. Et incidemment booster un des indicateurs qui sert à déterminer la rémunération des directeurs généraux. Pendant ce temps, les plans de restructuration continuent et les coupes sévères dans les activités de la BFI ont un impact très clair sur les résultats. Alors que ces métiers font mieux que résister chez des concurrents proches, les activités de FICC à la SG sont particulièrement touchées et reculent nettement. Comme le soulignent les analystes, «la performance sous-jacente est inférieure à leurs attentes» et il ne faut pas seulement blâmer les sempiternelles «conditions de marché difficiles». Les coupes à répétition, notamment depuis 2016, et le manque d’investissement dans les systèmes et les hommes se font clairement ressentir. Il est donc assez surprenant de lire dans le message de Séverin Cabannes présentant les résultats de GBIS que ces derniers «confirment la nécessité» de tailler toujours davantage dans le muscle des activités de MARK. Encore une fois, plutôt que de dépouiller les salariés pour récupérer des provisions et de sacrifier des activités pour faire baisser le RWA, la direction ferait mieux d’utiliser les résultats pour renforcer les capitaux propres plutôt que de les distribuer à tout va. La défense des salariés passe aussi par celle des intérêts à long-terme de l’entreprise !

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cgtparent

 natio30mai2019