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SAIN D’ESPRIT

Alors que les grandes manœuvres ont commencé un peu partout pour les fermetures de certaines agences et pour les accueils partagés, on peut constater que la situation peut être sensiblement différente suivant que les projets se font dans la concertation ... ou pas. Ainsi, un peu de bon sens aura finalement prévalu avec l’arrivée d’un nouveau directeur à Bayonne. L’agence Bayonne St Esprit ne fermera finalement pas. Les conditions ne sont pas réunies. Rien n’y avait fait avec l’ancien directeur, malgré les nombreuses discussions avec les représentants du personnel pour lui démontrer le non sens de cette fermeture et demander d’y renoncer, conformément à l’accord. Un quartier en devenir, un PNB en évolution, il n’y avait pas de justification économique à cette fermeture. C’est donc avec une entière satisfaction que nous avons lu l’annonce de cette bonne nouvelle le 2 août ! Cet épisode démontre une fois de plus que rien n’est gravé dans le marbre !

PRIMEUM

L’enquête pourrait paraître anodine, mais comme elle concerne la rémunération variable, elle attire tout de suite l’attention. Certains salariés du réseau ont été sélectionnés pour répondre à une enquête du Cabinet Primeum, mandaté par la DRH. L’entretien de 30 minutes traite de l’«impact de la rémunération variable sur les forces de vente du réseau Société Générale». Depuis qu’on affiche la nécessité de faire des économies partout, on n’a jamais vu autant de cabinets en tout genre, pour faire des expertises, des enquêtes, des séminaires, des  colloques, etc.

LOI SCELERATE

Cet été aura encore été l’occasion d’un acte de bravoure de la part du gouvernement. Il n’aura étonné personne puisque l’utilisation du 49-3 permettait de se passer de toute discussion – négociations ou débat parlementaire. L’issue était prévisible malgré 4 mois de conflit, une opinion publique défavorable à 70% et une assemblée nationale muselée. Le 3ème 49-3 aura clos la première saison de la loi El Kohmri. L’été dernier la loi Rebsamen paraissait au Journal Officiel le 17 août (62 articles pour « la modernisation du dialogue social »), la loi Macron  le 6 août (308 articles pour  « la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques »)… Cette année, la loi El Khomri a été publiée le 9 août. 100 pages pour une loi destinée à simplifier le code du travail ! A la lecture, chacun peut mesurer que l’objet réel est plutôt d’alléger les droits des salariés  et les contraintes des entreprises ! L’Euro de football et les jeux olympiques passés, il ne restera de ce premier semestre que le goût amer d’une logique absurde poussée à son extrême, par calcul politicien. Cet acte de mépris de l’opinion publique et des parlementaires ne manquera pas d’éloigner, encore un peu plus, le peuple de sa représentation. Malgré les nombreux soupirs de soulagement qui ont suivi la promulgation de la loi, l'affaire n'est pas close, il reste encore moult décrets d'application à paraître d'ici 2017. Pour contester cette loi, une première journée de mobilisation aura lieu le 15 septembre. L’objectif principal de cette contestation sera de revenir sur l’inversion de la hiérarchie des normes (entre le code du travail et les accords d’entreprise) pour éviter le dumping social que cela engendrera.

 

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