EN DESSOUS DES ATTENTES
Le mercredi 20 avril se tenait la dernière commission de suivi de l'accord Emploi du 13 Février 2013. Elle a permis d'examiner les dernières statistiques sur l'évolution de l'emploi (920 recrutements de jeunes de - de 26 ans, entretiens de fin de carrière, etc). Mais l'intérêt principal de cette réunion aura été de faire un nouveau point sur la mobilité dans les services centraux. Bon nombre de salariés s'impatientent face à une mobilité qui s'éternise et d'autres s'inquiètent de la raréfaction des postes disponibles sur la bourse des emplois. Et pour cause, s'il y a eu 2.473 mobilités actées en 2015, au 24 février 2016, ce sont 1.449 salariés qui étaient en mobilité... pour 1.183 postes ouverts. Les PSE à répétition rendent moins fluide la mobilité. Nous aurions pu espérer une lueur d'espoir avec la nouvelle bourse des emplois, mais Job@SG a eu un démarrage très difficile... même si les plus optimistes de la DRH nous ont affirmé que sur 220 points majeurs de dysfonctionnement, 140 sont "déjà" résolus et appellent à la clémence.
NOUVELLES DU FRONT
Une délégation de salariés du PSC de Rouen s'est rendue le 27 avril devant les Tours SG de la Défense, où se déroulait une nouvelle réunion de négociation sur l'avenir de l'ensemble des PSC et plus particulièrement sur l'accompagnement des salariés directement concernés par la fermeture de leur site programmée d'ici 2020. La CGT a rappelé que le succès de la négociation passait par quelques points incontournables, dont travailler sur la possibilité de maintenir le traitement des activités de la clientèle PRO (pour répondre à la situation de certains salariés qui ne pourraient être mobiles, et pour permettre une formation de proximité aux directeurs d'agence qui sont appelés à monter en expertise sur ce type de clientèle). Il faut aussi clarifier beaucoup plus précisément les dispositifs de mobilité et d'affectation (les possibilités de refus du salarié et de ses moyens de recours). Nous avons proposé que les indemnités de départ ne soient pas inférieures à 0,8 mensualité par semestre d'ancienneté (du fait de l'inversion du calendrier par la direction). Enfin, nous avons insisté sur la nécessité de traiter l'évolution de la charge de travail pour qu'elle ne devienne pas une surcharge pour ceux qui restent. Nous sommes aussi intervenus pour dénoncer les dérives de certaines directions locales qui, depuis la présentation des projets, préemptent des postes ou proposent des opportunités à leurs favoris ce qui ne respecte pas les règles édictées au niveau national. Le directeur des relations sociales nous a répondu : "on va arrêter les démarches individuelles, remontez nous les cas et on interviendra". Il a ajouté : "on ira jusqu’à suspendre ou arrêter le mouvement par respect pour les salariés et les représentants que vous êtes." Nous avons fait pendant cette réunion de négociation une lecture page par page du document que la direction nous avait transmis la veille, la version 4 de leur proposition. Pendant 5 heures durant, l'ensemble des dispositifs de mobilité, de départs volontaires, d'indemnités de la mobilité géographique, etc, ont été rebalayés... Une nouvelle version devrait nous parvenir pour le 3 mai. D'ici là, retrouvez l'ensemble des documents sur nos sites et n'hésitez pas à partager vos commentaires avec nous.