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PSE GBIS : LES CHIFFRES

Après les grands chefs il y a deux semaines, ce sont les DRH et la stratégiste de GBIS qui nous ont présenté le détail du PSE printanier : 128 postes sont supprimés, pour les raisons habituelles (rentabilité, réglementation, synergies, etc.). MARK perd 86 postes et sans surprise ce sont les activités agency héritées de Newedge (24 postes) – encore une planification trop optimiste paraît-il, comme pour le transfert du post-trade d’OPER vers APTP en 2013 - et FICC (24 postes) qui sont les plus impactés, avec des dommages collatéraux (7 postes) chez GLFI sur la dette souveraine. Quant à Lyxor, l’objectif reste de ramener les coûts au niveau de l’industrie à l’aide de la poursuite de la bangalorisation du Middle Office et autres ajustements pesant principalement sur le support. Mais comme le dit le directeur des relations sociales, « ce n’est pas un plan d’économies », juste un ajustement suite à des problèmes d’exécution d’une stratégie trop brillante… Tous les détails sont sur les sites de la CGT ! 

LA BANQUE UNIVERSELLE

Ce sont donc près de 130 suppressions de postes à GBIS qui vont rejoindre le flot des suppressions de la COM, RH, Finances et les 2.500 du réseau. Une étrange vision de la banque universelle. Pendant cette nouvelle tourmente, les salariés de GBIS vont pouvoir s’appuyer sur les représentants de la CGT, tandis que les élections qui s’ouvrent dans les centraux le 8 avril permettront aux salariés de choisir leurs représentants pour les 3 prochaines années. En attendant, c’est l’accord Emploi du 18 février 2016 que nous venons de négocier qui va s’appliquer. Il va falloir que la SG fasse avec ses contraintes : Pas de licenciement contraint, mobilité (avec proposition convenable…pour le salarié !), même si nous pouvons regretter d’avoir été bien seuls pour exiger que le variable soit inclus dans les indemnités de départ volontaire …. et pas seulement pour les salariés de plus de 20 ans d’ancienneté, comme l’a concédé la direction dans l’accord.

PSC : 2ème ROUND

Il y a comme un léger décalage entre les discours rassurants de la direction de BDDF devant les syndicats et ceux des RH locaux qui répondent parfois sans fioriture «si t’es pas content, il te reste la démission» ! C’est ce hiatus que la prochaine réunion prévue le 11 avril devra éradiquer. Il est hors de question qu’une solution convenable pour le salarié ne soit pas trouvée dans le cadre des éventuelles réorganisations à venir. C’est tout le sens de l’accord Emploi du 18 février 2016 que nous entendons bien faire appliquer. Ce qui comptera au final sera ce que nous aurons fait inscrire noir sur blanc et qui précisera clairement et sans ambigüité les solutions intelligentes qui permettront à tous les salariés concernés par le projet PSC 2020 d’y avoir sa place. En attendant, la direction de BDDF est revenue devant les syndicats pour détailler l’aspect organisationnel du projet. Le compte rendu est disponible sur nos sites. La CGT est revenue sur cette révolution organisationnelle qui tournerait la page des pôles de proximité. Nous avons demandé un plan B qui permettrait de maintenir certaines activités en proximité (comme la Pro) et qui résoudrait via ces « mini plateformes » de gérer la priorité à l’emploi local pour certains salariés.

Les infos sous format PDF

 

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