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MEME LES MIETTES

La direction n'est toujours pas repue. Avoir fait disparaître toute proposition d'augmentation salariale n'aura même pas suffit cette année. Tous les leviers sont bons. Elle "réfléchit" ainsi à la suppression des tickets restaurants dans les Centraux pour des raisons aussi bien financières que tenant à une prétendue difficulté de les distribuer. Il est vrai que depuis l'envoi des feuilles de paye au domicile des salariés pour "optimiser" la filière RH, c'est à dire pour réduire les coûts au travers de la suppression des assistantes RH, c'est beaucoup moins pratique. Mais c'est surtout à nouveau pour des raisons financières que cette "réflexion" est en cours, peut-être bien encouragée par le projet de remplacer les chèques par une carte, à coût de traitement réduit et plus facile à fliquer. Par contre, la Direction ne prévoit toujours pas de passer la valeur faciale du chèque à son maximum. Tout ça a un arrière-goût amer qui risque d'empêcher la pilule de passer. Nous l'avons invitée à ne pas franchir cette nouvelle ligne rouge et à laisser cette liberté de choix auquel sont attachés près de 4.000 salariés...

EGALITE PROFESSIONNELLE

La négociation est terminée et l'accord est soumis à la signature. Conformément à ses habitudes, la CGT consulte les salariés afin de savoir si l'accord doit être signé. Dans la droite ligne de l'accord précédent, la principale nouveauté est qu'il englobe désormais l'accord sur la résorption des écarts salariaux. Il ne "crée" pas un budget car celui-ci existait déjà et ne fait que découler du processus lui-même. Le projet d’accord réitère les principes d’égalité de traitement pour la rémunération, les carrières et les promotions. Une attention particulière sera portée au niveau des salariées cadres qui, statistiquement, étaient en décrochage. Une action spécifique est prévue pour les femmes de plus de 45 ans ayant eu au moins un enfant. La gestion du congé maternité reste articulée autour d’entretiens avant le départ et 2 mois avant la reprise. Des dispositifs concernent aussi le congé d’adoption ou le congé parental. Ces entretiens sont l’occasion de préciser ses souhaits ainsi que d’examiner les conditions financières et les nécessités de formation. Une révision minimale de 3% est prévue dans le cas où la salariée n’a bénéficié d’aucune révision ou promotion dans les 3 ans précédant son départ en congé maternité, d’adoption, ou parental d’éducation. Nous avons réussi à maintenir la rédaction qui stipule que « s’agissant de la part variable, le congé maternité (..) ne peut en aucun cas constituer un motif d’exclusion.». Nous avons demandé et obtenu que la commission de suivi sur le temps de travail se réunisse au plus vite pour examiner les dérives constatées et les difficultés sur le temps partiel.  Nous vous invitons à nous faire part de votre éventuelle expérience sur le sujet.

RENCONTRE DE CLOTURE

Depuis la présentation de la stratégie de BDDF par Laurent Goutard, les 21 mai et 17 septembre, il aura fallu 7 réunions de négociations pour obtenir le projet d’accord encadrant le déploiement du projet de transformation BDDF 2015 - 2020. Une prochaine rencontre avec Laurent Goutard est prévue le 9 décembre 2015. Sans attendre, la CGT a publié le texte complet du projet d'accord, avec son avis et ses commentaires, afin que chaque salarié, quelque soit son métier, soit informé de ce qui se discute en son nom et puisse intervenir. Nous avons aussi adressé à Laurent Goutard une série de questions que l'accord ne règle pas. La baisse de fréquentation des agences n'entraîne pas directement une diminution de la charge de travail, encore moins directement une baisse des effectifs, surtout lorsque l'objectif affiché est le développement commercial ! Quant à la gestion du risque, elle va être bouleversée par la "banque omnicanal". Elle pourrait ainsi devenir un terrain de jeu privilégié pour des gens mal intentionnés, avec le risque que la responsabilité retombe sur le salarié.

Les infos sous format PDF se trouvent ici

CGT572-ticket-resto