SERVICES CENTRAUX
Les 18 et 21 décembre prochains, le CE des Centraux rendra son avis sur les projets de réorganisations des filières Finance, RH, Com, ainsi que pour celles de GBS et de SGSS. Les lettres aux salariés concernés par les PSE partiront le lundi 4 janvier 2016. Les plans de départs volontaires pour les filières Finance, Com et RH s’ouvriront à ce moment là. Les salariés intéressés pourront alors se manifester auprès du Campus. Ceux qui souhaitent rester à leur poste n’ont aucune démarche à faire et leur choix doit être respecté. C’est un élément fondamental de l’accord négocié en février 2013. Les demandes de reclassement, de départs volontaires ou de PTA seront examinées jusque fin février en 3 vagues. Lors de cette première période, les départs volontaires se feront au taux plein de l’indemnité prévue par l’accord. Elle sera dégressive à partir de début mars. Les derniers PSE avaient généré beaucoup de questions et nécessité beaucoup d’interventions pour accompagner les salariés. Comme alors, la CGT sera en première ligne pour vous aider.
AVENIR DU RESEAU
Cette semaine, deux réunions de négociations ont porté sur l’avenir du réseau. Une dernière rencontre est prévue le 9 décembre en présence de Laurent Goutard. Le projet d’accord devrait être ensuite définitif et soumis à la signature des organisations syndicales. La direction souhaite fermer environ 400 agences d’ici 2020 et en passer d’autres en agences accueil. L’équilibre du texte de l’accord (disponible sur nos sites) repose sur son engagement de ne pas recourir aux licenciements économiques et de faire des propositions de poste convenable aux salariés dont le poste serait supprimé. Nous avons obtenu que le salarié à qui il serait fait une proposition qu’il ne jugerait pas convenable car ne tenant pas compte de ses souhaits, de sa situation personnelle, de l’évolution de son variable, pourra saisir la commission de recours paritaire. Nous avons pu constater lors des différents PSE à la SG que l’existence même de cette commission a une vertu préventive évidente. C’est un vrai garde-fou qui permet d’éviter les propositions inacceptables … et aussi un recours efficace pour obtenir de la direction une vraie proposition acceptable. Un des autres points clés sera l’évolution de la charge de travail pour l’ensemble des salariés. En effet, la direction semble miser un peu trop sur les outils digitaux pour optimiser l’organisation du travail. Or, si ses espoirs se révèlent infondés, les emplois auront disparu et la charge de travail pour les salariés restants sera trop lourde, source à la fois d’insatisfaction clientèle et de dégradation des conditions de travail. C’est pourquoi nous avons insisté pour que cette question soit traitée précisément et suivie de près tout au long du déploiement. Cependant, des questions de fond restent en suspens. Par exemple, le client fera-t-il le choix de déserter l’agence au point de ne plus être attaché à son conseiller dédié ? La baisse de fréquentation des agences ne signifie pas que les attentes clientèles seront moins exigeantes et le pari des suppressions de postes est risqué. Ce qui est sûr, c’est que les emplois vont changer et que cela va concerner tous les métiers. C’est ce qui nous fait penser que l’occasion de réduire encore les coûts fait le larron.
EGALITE
Encore une fois, la direction n’aura pas résisté à la tentation de mettre un cavalier dans le projet d’accord sur l’égalité professionnelle. Elle a proposé d’inscrire un indicateur basé sur les jours d’arrêts maladie de courte durée. Quel rapport avec l’égalité professionnelle ? …. Aucun ! Par contre, on voit bien comment cet indicateur pourrait alimenter les conversations de salons (ou séminaires) sur le thème : « les femmes sont plus sujettes aux arrêts de complaisances ». Nous avons exigé son retrait, purement et simplement.
Les infos sous format PDF se trouvent ici