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DE BOLLYWOOD A BUCAREST
Alors que les délocalisations et les transferts d’activités s’organisent, les tensions sont de plus en plus palpables et parfois même insoutenables, comme à SGSS. Ce qui a poussé les élus du CE des centraux à demander qu’un point soit fait et qu’entre temps il y ait les ajustements nécessaires pour que SGSS ne vire pas aux couleurs de « S.G. Social Stress ». Certes, l’industrie du métier est drivée par la course aux prix que mènent les opérateurs depuis quelques années. Les efforts sont concentrés sur l’adaptation des coûts et donc sur les effectifs. Les équipes fondent et ceux qui restent souffrent. Le nombre de niveaux hiérarchiques n’a pas été revu et l’armée de consultants payés à prix d’or continue d’agir en sous marin. Côté Filière RH, on trouve de tout : des intérimaires sur une activité qui sont réalloués illicitement pour former les collègues Roumains, ou version moins artisanale, des cessions de formation qui sont dispensées sur place. Ainsi, des Roumaines sont venues et reparties. Elles étaient sympathiques et cultivées mais Proust et Gide n’aident pas à comprendre la technique. Une délégation française est allée voir sur place et là … c’est la cata : 54% de satisfaction au lieu des 80% exigés sur certaines activités. Logique, comment apprendre en 7 semaines ce que l’on met des années à savoir ?


EPILOGUE
A 85%, les salariés qui nous ont répondu, nous ont dit de ne pas signer les propositions de la direction sur l’intéressement – participation – plan d’épargne d’entreprise. Ce que nous avons fait. La plupart des explications qui motivent cette décision est basée principalement sur le déplafonnement de l’intéressement de 75.000 euros à 111.000 euros, qui se traduit par des prévisions de doublement des primes versées pour les plus hautes rémunérations … et donc mécaniquement moins favorables aux salaires intermédiaires. Heureusement, nous avions obtenu un plancher pour les salaires en dessous de 38.000 euros ! Le second point qui ne passe pas et qui creuse la fracture entre le personnel et la direction générale, aura été l’annonce de la suppression des plans mondiaux d’actionnariat salariés. Nous avions estimé que le gain pour la direction était d’environ une vingtaine de millions d’euros. L’accord en compense une partie, à hauteur de 7 millions (fourchette haute). Globalement, le compte n’y est pas et le mécontentement se fait sentir. Les accords ont été signés par ailleurs et entreront en application l’an prochain. La prochaine négociation annuelle sur les salaires sera l’occasion pour la direction de donner un signal fort. Une opportunite à ne pas louper.


NOUVELLES DU FRONT
Représentant le campus, Dominique Barbier est venu nous présenter les chiffres du PSE de GTPS. 23 reclassements internes, 2 départs volontaires et 17 plans de transition d’activité, soit un total de 42 dossiers validés pour 26 postes supprimés. Il reste à réaliser 12 suppressions de postes. Les postes qui doivent quitter Lille ne sont pas encore arrivés et pourront être proposés à des salariés de Val de Fontenay. D. Barbier a aussi fait un point sur le PSE de SGSS France (filiale) : le plan, sous forme de vagues successives, n’est pas clos. Il prend fin en 2015. A ce jour 113 postes sur les 116 sont déjà supprimés. Seulement 45 reclassements internes (dont 28 à la SG) ont été effectués. Le reste en licenciement… un lourd tribu en terme d’emploi que nous avions pressenti. C’est pourquoi nous n’avions pas signé ce PSE en cours.

 

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