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PROHIBITION
Début Juillet, la séance plénière du Comité Central d’Entreprise a commencé sans l’exposé traditionnel de la Direction Générale sur la situation bancaire et la stratégie SG. Néanmoins, le DRHG a répondu aux questions posées qui portaient sur l’actualité bancaire. Invité à commenter l’amende attribuée par les autorités américaines à la BNPP, Edouard Malo HENRY a répondu que les seules infos qu’il avait eues, étaient celles parues dans la presse. Ce qui est public c’est que l’OFAC (Office of Foreign Assets Control), organisme américain de contrôle, reproche à la BNPP d’avoir fait des transactions avec plusieurs pays sous embargo américain. Malgré plusieurs alertes en 2006, 2007, les activités de financements de BNPP ont continué, dans des volumes importants. Il affirme n’avoir pas plus d’infos et ne peut que constater la sévérité de la sanction américaine. Pour ce qui est de la SG, il précise que l’OFAC a posé des questions et la SG fournit les informations demandées en toute transparence. Il ajoute qu’un audit interne a été lancé. Sur la situation, l affirme que la Direction reste extrêmement modeste, tant que le recensement des opérations est en cours, et prudente car « cette histoire est très compliquée ». En effet, la loi américaine a été modifiée entre temps. Elle portait auparavant sur la territorialité et maintenant sur une extra territorialité, ce qui complexifie la situation. La fin de l’investigation interne devrait aboutir fin 2015. Il confirme qu’historiquement, la SG a eu des relations commerciales avec Cuba notamment, mais ce qui est inconnu à ce jour, c’est si la nature des relations est répréhensible au regard de l’embargo. C’est ce qui est en train d’être vérifié dans le recensement des transactions en cours. Christophe LATTUADA a précisé que les activités de commerce international SG sont beaucoup plus petites qu’à la BNPP. La SG traite avec des entreprises, européennes notamment, et il faut vérifier que ces entreprises n’ont pas fait quelque chose de répréhensible aux yeux des autorités américaines. « Nous sommes de toute bonne foi, on ne pense pas avoir fait quelque chose de répréhensible, mais il faut vérifier en détail ». Selon EMH, c’est un processus très long. Pour la BNPP, l’investigation a d’ailleurs duré 3 ans. Le DRH a répondu que dans un premier temps l’objectif était de répondre aux autorités américaines, que l’audit interne avait été lancé pour cela et qu’il y aurait ensuite un temps pour communiquer.

TELETRAVAIL
Après quelques séances de Pecha Kucha, l’accord télétravail aura été signé en pleine période estivale. La CGT y a fait intégrer les gardes fous nécessaires et elle a pu ainsi apposer sa signature au bas de ce nouvel accord qui étend un peu plus l’expérimentation du télétravail. Une extension sur 2 ans et sur un nombre plus important de secteurs dans les services centraux, qui devrait permettre à terme de mesurer les effets, au-delà des simples ardents volontaires. Pour l’instant, les managers concernés par les expériences en cours confirment qu’il n’y a pas de conséquence opérationnelle et que l’impact du télétravail est substantiel sur le stress et l’engagement des collaborateurs. Le nombre maximum de jours télétravaillés sera de 2 par semaine sauf dans le cas de report ou d’anticipation d’une journée. Les collègues des télétravailleurs n’ont constaté aucun report de charge sur eux. Leur seul commentaire est la « désertification » relative des bureaux et open spaces les jours de télétravail, qui les amène à « télétravailler au bureau » puisqu’ils doivent téléphoner… à leurs collègues télétravailleurs !

 

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