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LES DIONYSIES DES 150 ANS
La célébration du 150ème anniversaire de la Société Générale a été présentée aux syndicats par Caroline Guillaumin, la Directrice de la communication. Selon ses propos, on peut espérer une célébration un peu moins « conventionnelle » qu’un dithyrambe de Cinesias chanté par le choeur. Encore que… « Playing for Pleyel » ressemble un poil aux dionysies d’Athènes ! Notre avis sollicité, la CGT a souligné que, de son point de vue, cette célébration devrait inclure les principaux moments de l’histoire sociale qui ont forgé l’identité de la maison et sa culture d’entreprise, et ne pas faire l’impasse sur sa période peu glorieuse de l’occupation. In extremis avant l’envoi des plaquettes officielles à l’imprimeur, nous avons donc reçu les épreuves de celle « écrite par un historien » portant donc sur ce que Caroline Guillaumin appelle « l’histoire sociale ». Malheureuse confusion, la plaquette s’intitule « La fibre sociale »… qui s’applique à démontrer que pour l’essentiel, notre Direction nous a couverts de sa bienveillance depuis l’origine. La CGT a donc proposé quelques corrections comme le rappel de la révocation, oubliée, de la totalité du personnel dans les années 20 pour se débarrasser des meneurs grévistes, de la grève de 1974, totalement zappée, etc… Nous n’avons pas lu comment la bataille entre SG, Paribas et BNP est relatée, ni donc comment est rapporté le rôle des syndicats dans cette affaire, pas plus que l’affaire Kerviel. Pour la période de l’occupation, nous n’avons pas lu non plus, mais avec un PDG de l’époque qui présidait le « comité des banques », espérons que la période ne se résumera pas au sauvetage de la statue d’Édouard VII.
NOIX D’HONNEUR
Pour une fois, nous ne donnerons pas de nom, on ne voudrait pas que la noix provoque autre chose que le sourire… C’est par une annonce sur Le Bon Coin que le personnel d’une agence a découvert qu’elle allait prochainement fermer ! La chose n’est déjà pas banale, la direction locale ayant malencontreusement oublié d’informer le comité d’établissement et le personnel au préalable. Mais tant qu’à faire, autant le faire bien, l’annonce incluait le plan de l’agence, avec l’emplacement de la salle des coffres, l’épaisseur des murs, plan classé C2 ! Marteau perforateur et chalumeau en sus. Bon, on croise les doigts, aucun émule de Spaggiari n’a consulté Le Bon Coin, qui porte bien son nom.
QUI SCRIBIT, BIS LEGIT
Le message a été compris, il n’est plus question de dérapages individuels. La CGT avait raconté cette invite de la Direction Générale sur décision du conseil d’administration d’être plus « discriminant » pour l’attribution des bonus et parts variables. Message relayé au raout annuel des Directeurs du réseau à Deauville entre deux petits fours et une flûte. Le RRHL de Rennes emporté par l’élan a déjà été agrafé par nos soins, mais ce n’était que paroles. La DCPP de Paris 16 fait mieux, elle écrit : « Nous vous rappelons que chaque année des parts variables peuvent être attribuées par les hiérarchies en dehors de toute obligation légale ou conventionnelle. ». Trop aimable Amandine d’écrire ce que la DG se garde bien de faire. La demande de négocier un accord sur les rémunérations variables étant toujours sous la pile, on se rapproche donc du tribunal.

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