ESPRIT D’ÉQUIPE !
C’est désormais établi, Frédéric Oudéa reçoit les organisations syndicales, généralement après la publication des résultats trimestriels. Cette fois-ci fut l’occasion pour lui de remercier ses interlocuteurs syndicaux du bon fonctionnement de l’instance de concertation mise en place par l’accord de février et de la qualité des échanges. À propos des résultats déjà commentés devant la presse, il a mis en avant la réalisation de l’objectif de ratio core tiers one de 10%, la bonne évolution du portefeuille « d’actifs à risque » qui n’aura plus d’impact négatif sur le P&L de GBIS dès 2014 et la situation favorable des « liquidités » grâce à une croissance supérieure des dépôts sur celle des crédits ; l’ensemble justifiant la baisse du coût du CDS. Frédéric Oudéa a également commenté la prise de contrôle de Newedge, en confirmant son insertion dans le nouveau dispositif GBIS / SGSS comme outil complémentaire à la conservation et la gestion titres. Frédéric Oudéa en a profité pour fixer sa ligne de conduite pour 2014 : mettre le maximum derrière nous pour être en position, dès 2015 en cas d’union bancaire au plan européen, de conquérir de nouveaux territoires et/ou de nouvelles activités. La question salariale est ensuite venue sur le tapis. La NAO étant en cours, nous ne pouvions que lui faire remarquer que les décisions du conseil d’administration pour 2014 : pas d’augmentation collective et plus grande sélectivité pour l’attribution des rémunérations variables, n’allaient pas contribuer au bon aboutissement de la négociation. La CGT a notamment souligné que cette politique, déjà mise en œuvre depuis de longues années, produit un effet négatif sur le sentiment de reconnaissance et d’appartenance à l’entreprise, en tant que collectif de travail. L’individualisation poussée en matière salariale génère des comportements personnels ! Ce recul ayant été observé dans le baromètre social, nous avions visé juste. Frédéric Oudéa a admis qu’il y avait débat sur le sujet individualisation vs collectif : nous lui avons demandé d’avoir le courage de refuser de suivre son conseil d’administration et de répondre à notre attente. La CGT a voulu également remettre l’emploi au cœur de la discussion. Nous avons souligné que les projets qui venaient de nous être présentés comportaient des suppressions d’emplois dont bon nombre de délocalisations à Bangalore, un processus que nous ne voulons pas voir se renouveler tous les 6 mois. Frédéric Oudéa, tout en refusant de prendre des engagements, a quand même répondu « on vous a présenté les gros chantiers », le modèle est dessiné.
EN LOUCEDÉ
notre façon de pratiquer le syndicalisme avait été largement approuvée par le personnel des services centraux qui nous a placés en tête aux dernières élections de juin. Nous continuerons donc à vous informer que cela plaise, ou pas, à la Direction ou à quiconque.
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