LE BON CHEMIN
C’était une première, Édouard Malo Henry a présenté les résultats du « baromètre employeur » aux organisations syndicales, pas seulement le communiqué destiné à tout le personnel, mais une présentation un peu plus détaillée. Ce baromètre a recueilli une participation des 130.000 salariés du groupe de 67%, en hausse sur celui de 2011. Il est marqué sans surprise par l’inquiétude du personnel des services centraux, nous a dit le DRHG, mais globalement, après 6 ans de crise, « nous sommes sur le bon chemin ». Tempérons un peu la volonté de positiver que nous avons décelée chez notre interlocuteur en soulignant que les plus mauvais résultats concernent les conséquences concrètes dudit baromètre, à peine 20% des répondants qui estiment avoir été informés des quelques 1.300 actions qui auraient été menées suite au précédent en matière de « clarification de la stratégie du groupe », de « développement des collaborateurs », « d’environnement de travail » et de « gestion du changement ». Sur la stratégie du groupe, ça va s’arranger, la DG va communiquer en mars 2014 auprès des investisseurs et nous expliquer ensuite, car ce n’est bien entendu qu’une affaire de communication. La constante des questions du baromètre, c’est en effet qu’elles bottent en touche celles qui fâchent, à l’exemple de celle portant sur le « rythme du changement », mais pas sur « le bien fondé du changement »…Malgré tout, Édouard Malo Henry a admis que certains curseurs sont préoccupants car ils montrent un malaise sous-jacent comme la baisse du degré d’engagement, et surtout l’importante progression des opinions négatives en la matière, ou encore la crainte que la situation du groupe se détériore. Le DRHG a annoncé un prochain et nouveau plan d’action à mettre en œuvre début 2014, nous partageons avec lui le diagnostic, il va falloir travailler pour améliorer le respect et le bien-être dans l’environnement de travail.
LES NOUVELLES DU FRONT
La Direction a communiqué des chiffres actualisés qui confirment notre analyse. 650 RDV ont été pris au CMM, incluant 370 « directement concernés » dont 190 pour un reclassement. Une très grosse majorité des 1.000 « directement concernés » n’ont pas opté pour le départ. Les retours commenceront à parvenir aux salariés à partir du 16 septembre. La communication de ces chiffres nous a engagés sur un débat à propos des reclassements. La CGT a refusé que le scénario du PSE SGCIB se reproduise, quand la priorité aux départs a fait que les salariés qui avaient opté pour le reclassement ont été négligés. Nous avons exigé que suppressions d’emplois réalisées ou pas, le CMM continue de prendre en charge les dossiers des salariés ayant demandé à bénéficier d’un reclassement, jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Nous avons fait remarquer qu’il s’agissait bien de l’esprit de l’accord et qu’il serait paradoxal que les salariés prêts à bouger soient « gelés » comme ont pu l’être ceux de SGCIB dont certains attendent encore. Sans être tout à fait clair, Dominique Barbier a fini par concéder que ces salariés seraient maintenus au CMM pour la prise en charge de leur mobilité, il restera à regarder à la loupe le compte-rendu de la Direction et les mots employés pour répondre à notre exigence pour s’assurer que ce sera bien le cas.
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