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LE COMPTABLE DE DEVL

La négociation sur l’emploi se poursuit sur ce qui apparaît de plus en plus comme un dispositif qui vise principalement les services centraux pour les 3 prochaines années. Questionné sur les projets pour le réseau, le Directeur des relations sociales a renvoyé à la rencontre syndicats – direction du réseau prévue le 19. Pour l’heure, « Monsieur Sammarcelli pense que les départs en retraite non remplacés suffisent à gérer la baisse des effectifs », on conviendra cependant que la pensée du patron de BDDF ne nous suffise pas comme garantie. Pour ce qui concerne SGCIB, et particulièrement GBS, la négociation a débouché sur un projet d’accord soumis à la signature des syndicats le 18. L’accord garantit, en cas de transfert à Accenture d’une partie d’OPER, ACFI et ITEC, le recours exclusif au volontariat… mais laisse entière la question que pose en filigrane ce projet : que se passerait-il si c’est le 1er pas vers l’externalisation des back-offices où travaillent pas loin de 3000 personnes ??? Il ne serait certainement plus question de volontariat ! La direction nous prépare-t-elle à SGCIB un plan qui lui permette de se débarrasser à bon compte, et sans PSE, des « petites mains » de GBS par transfert automatique des contrats de travail à des prestataires ? Chassez le naturel, il revient au galop… la réunion sur l’emploi poursuivait, par un « document de travail » établi par la Direction, l’examen des propositions intersyndicales, sauf que le « document de travail » en question était truffé de chausse-trappes qui visaient à faire rentrer par la fenêtre le « PSE permanent ». De la discussion qui a suivi, nous avons clairement compris une chose : pour les exécutants de la direction générale, la voie du PSE est beaucoup plus simple que celle de l’accompagnement de la mobilité avec un effort conséquent en matière de formation. Le Directeur des relations sociales et le Responsable de l’Espace Mobilité ont fait chorus pour souligner à quel point cette dernière leur causait beaucoup plus de soucis d’un point de vue organisationnel. Et ils semblent tenir absolument à vouloir nous démontrer que tenter les surnuméraires vers la sortie serait une solution beaucoup plus pratique que d’accompagner leur mobilité au sein du groupe. Évidemment, cela n’a pas été formulé ainsi mais la signification de leurs hésitations et périphrases était malgré tout assez transparente. Le pauvre comptable de DEVL, pris en exemple, serait donc si difficilement reclassable à un poste de comptable dans une autre Direction pour cause de « fongibilité » délicate ! La CGT a fait remarquer à ces messieurs que cela nécessiterait peut-être des moyens et du travail, mais que Frédéric Oudéa et Édouard Malo Henry pensent que c’est possible, et enfin que leur boulot était de négocier avec nous ce qu’il faut faire pour y parvenir. Prochain round le 18.

À VOT’ BON CŒUR

Après « réflexion », la Direction est revenue avec une proposition de remplacer le « dividende du travail » de 200€ pour tous, par une prime salariale de 300€ pour ceux qui perçoivent moins de 36.500€ par an, et qui se trouvent à 90% dans le réseau. « L’effort de la Direction est identique en terme de coût » selon elle. Il serait cruel de souligner que « l’effort » est la moitié du moins-disant des accords salariaux depuis 1997 qui représentait 10 millions d’€., si l’on excepte bien sûr l’année dernière, mais la moitié de zéro n’existe pas.

 

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cgt441 voeux 2013