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PSE

La direction a réuni les syndicats le 21 à 8h pour leur annoncer que les départs étaient terminés, y compris maintenant pour le Front. La direction a précisé les chiffres : 879 dossiers validés dont 416 FO et 463 GBS qui se répartissent en 680 départs, 21 PTA, 178 reclassements (86 FO, 92 GBS). Les demandes de mobilité continueront d'être traitées, cela prendra plus de temps que pendant la période du plan. Pour les demandes de mobilités intra SGCIB, la RH de SGCIB   en aura la charge, pour les demandes hors SGCIB, le traitement en reviendra à l'Espace emploi.

CARTON ROUGE

… à Philippe BURON, responsable d’ITEC ARC qui s’est encore tristement illustré pendant le PSE. Déjà l’an dernier, certains architectes informatiques avaient souffert les uns de ses humeurs, les autres de leurs évaluations et du variable ... des signes que les concernés avaient interprétés comme des « incitations fortes » à se saisir d’une porte grande ouverte par le PSE. Que nenni, après avoir fait subir ses humeurs, les évals en dessous des attentes et le bonus réduit à peaux de chagrin, il a pondu un oukase et les projets de départ ont tous été refusés au motif qu’ils étaient redevenus …. indispensables à l’activité. Team building, qu’ils disaient.

TOUR DE FORCE

C'est le 19 que la CGT a rencontré le prochain DRHG, Edouard Malo Henry, en compagnie d'Anne Marion Bouchacourt qui quitte la fonction le 15 juillet, l'occasion de faire un point sur la situation économique et sociale du groupe et de livrer notre analyse. On n'a pas évité les présentations d'usage, et l'exposé des pedigrees de chacun. Les deux représentants de la CGT ont souligné l'inquiétude générale dans la maison. Ainsi, la Direction Générale a réussi le tour de force, après l'affaire Kerviel, la crise des subprimes et celle de la zone euro, de générer un mal être au travail, tant par l'absence de lisibilité de sa stratégie que par une gestion se résumant au dogme de « la réduction des coûts ». Dans un environnement aussi instable qu’aujourd'hui, l'esprit d'équipe ne peut se résumer à des échanges entre locataires du 35ème étage de la tour Chassagne ou bien entre membres du club des « Ambassadors ». L'esprit d'équipe, ce n'est pas l'esprit d'élite. Pour la CGT, il faut aussi restaurer le « pacte social ». Le mal être au travail est aussi affaire de pression et de stress. Nous avons pointé le PSE bien sûr, mais aussi la situation des agents du réseau qui subissent en permanence un politique commerciale schizophrène, coincés entre « le service clients » et « les objectifs ». La CGT a critiqué notamment la parano des classements et des moyennes qui font fondre DCPP et RCL sur ceux qui sont dans la mauvaise moitié ! Il serait plus utile de préparer l'avenir des agences en formant le personnel pour en faire des « pôles de compétences » où les clients se rendent quand le téléphone et internet ne suffisent pas. La CGT a souligné aussi l'urgence de la question sociale. Signe du climat, la rumeur d'un second PSE court et revient, un jour là, un autre ailleurs, alimentées par les directives de baisse d'effectif pour 2013 et les phrases sibyllines sur l'attente « d'opportunités » pour vendre tel ou tel. L'emploi ne peut être une variable à la baisse ! Nous avons aussi proposé que des mesures concrètes d'organisation du travail soient négociées, plutôt que de continuer à « observer le stress » sans rien faire de concret. A cet égard, le processus d'évaluation doit être revu car il en est devenu un facteur latent tout au long de l'année, de la fixation des objectifs pour se terminer par la classification des individus Corollaire financier de l'évaluation, le variable et le bonus, dont il devient urgent aussi d'établir des règles claires de fixation, susceptible de servir de référence contre l'arbitraire. Le nouveau DRHG s'est présenté comme un « pur produit de la maison », nous verrons bientôt s'il saura entendre ce qu'elle lui dit.

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