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LES NOUVELLES DU FRONT

La direction a confirmé à la commission de suivi du 11 qu’elle cesserait de valider des départs prochainement, autour du 22 juin. Ce qui ne l’empêche nullement d’accentuer la pression sur les quelques « directs » qui restent pour tenter d’atteindre 100% de son objectif de « cuts ». Comme une ultime violation de l’accord, SGCIB tente de pratiquer un chantage avec les clauses de non-concurrence et le maintien des différés pour ceux qui en ont… une sorte de dernier coup de pied par exemple de la part d’une certaine star de l’actualité. La CGT est intervenue plusieurs fois pour faire cesser le chantage et demander le respect de l’accord en commission. On notera l’efficacité désormais fameuse de la direction, le 11 juin, 295 dossiers étaient « en cours de traitement », ce qui est une manière élégante de dire que 240 départs validés attendent la signature de leur protocole et 41 personnes attendent la finalisation de leur reclassement. Pour le Plan de Transition d’activité qui suscita tant d’espoir, 3 sont réalisés et 14 « en cours de traitement ». Sur les reclassements et la mobilité, la CGT a rappelé à la Direction ses engagements du 9 mai. Embarras du Président de la commission : on va le faire… Toute la question est : quand ?

HISTOIRE CORSE

Décidément, la Corse est terre d’exception… c’est ainsi que la commission économique du CCE a été informée que les deux DEC de l’île se verraient dotées de « PSC fictifs » constitués par les derniers SCL existants dans le réseau. Ainsi, les postes ne seront pas transférés au PSC de Nice, comme ils le furent depuis le démarrage de 4D dans le reste du réseau, ils seront aménagés sur place, ce qui entraînera « de la vraie polyvalence » ! Voilà qui avait de quoi beaucoup réjouir les membres de la commission qui, pour la plupart, ont subi 4D et les transferts de postes, et qui benoîtement ont demandé pour quelles raisons le reste du réseau n’avait pas été traité ainsi ? Peut-être à cause de l’origine du patron de la banque de détail, Jean François Sammarcelli ?

AVEC LES MEUBLES

La chose aurait, presque, pu passer inaperçue. Il ne reste plus qu’une vingtaine de salariés dans l’ancien centre informatique d’Aix en Provence, qui font de l’archivage. La direction aimerait bien fermer, des contacts avaient été pris avec un repreneur… ils ont échoué et c’est tant mieux. Pour la première fois dans l’histoire de la Générale, il a été envisagé que les salariés soient transférés au repreneur !

LE JUSTICIER MASQUE

La presse fait grand cas de ce témoin de dernière minute qui ne supporte pas l’injustice et qu’on salisse l’honneur des salariés. Le justicier est donc venu expliquer qu’effectivement, « tout le monde savait » sans toutefois fournir de preuve. D’un point de vue de justicier, on s’étonnera que venant apporter de l’eau à la théorie du complot, il prétende rétablir l’honneur des « sans-grade » qui travaillent au contrôle des traders qui bénéficient des bonus indécents. Les « sans-grade » auraient donc gardé le silence sur « les bidouilles  d’amateur » de JK ? A la CGT, nous n’avons pas oublié qu’il a fallu lutter en son temps contre la tentation de certains pour flinguer des otages dans les back-offices en attribuant à la négligence humaine les failles des contrôles.

 

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