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PENDANT LA VENTE…

... les travaux continuent dans le réseau, où 204 postes vont être supprimés dans le cadre du programme « Grand public » 2012; après les 442 supprimés en 2010 et les 245 en 2011. Ce qui, mine de rien et par pur hasard, fait un total de 891 ! La commission qui a réuni la direction du réseau avec les syndicats a permis de faire le point des projets 2012, dont principalement deux qui consistent à opérer des regroupements de fonctions ; les successions, actuellement 150 agents sur 23 PSC, qui seraient regroupées sur 5 à 7 plateformes ; les négociations amiables, un agent dans chaque DEC, soit 83, qui seraient regroupées sur 3 plateformes. Bien sûr, ceci n’est fait que pour améliorer la qualité et n’a rien à voir avec une spécialisation des PSC si l’on en croit les propos du patron du réseau, Laurent Goutard. Un point a été présenté pour la prochaine fermeture du PSC de Nanterre, où l’on constate que 25 personnes « ont des difficultés à suivre »… ce qui n’est pas rien, et qui nous conforte dans notre vote contre cette fermeture. Aujourd’hui, le risque que nous dénoncions pour elles s’avère bien réel, et la fermeture est pour juin. Nous avons également interrogé Laurent Goutard sur la situation économique, il confirme la dégradation de l’image de la SG et le recul de parts de marché, mais s’en console car BNPP en perd aussi… Sur le crédit, il n’y a pas de « credit crunch », la baisse est motivée par une faible demande des entreprises. À propos des reclassements de personnels SGCIB, il a insisté sur un engagement fort de BDDF, considérant que c’était une chance pour BDDF et aussi la nécessité d’ancrer la solidarité des branches du groupe.

BUSINESS AS USUAL…

La consultation sur le PSE SGCIB démarre par la présentation d’un document remanié après la lettre de l’intersyndicale. Ce qui ne l’empêche pas de contenir un grand nombre d’incohérences voulues. Sur le plan économique, les motivations sont très critiquables, et même parfois fantaisistes. Des suppressions d’emplois décidées en haut lieu à la louche, déclinée ensuite plus ou moins à l’arraché, et sans véritable stratégie à moyen terme ; au point que les nouveaux patrons de SGCIB viennent d’annoncer la création de groupes de travail. En somme on supprime les emplois, et après, on se demande comment on va pouvoir faire le boulot avec ceux qui restent ! Tout ça dans un climat déjà délétère qui ne risque pas de s’arranger avec les initiatives de managers et de RH de SGCIB qui sèment le trouble en racontant des bobards. Parmi les best of : pas de reclassements à l’intérieur de SGCIB ou dans le réseau, après la phase départs volontaires, on passe à la phase reclassements obligatoires, et le meilleur pour la fin, le patron de MARK/GRS/EQT : les directs pour partir seront ceux qui n’auront pas de bonus en mars !

… LE C.A. TRAVAILLE !

Gros travail pour le conseil d’administration qui s’est empiffré de foie gras et de chocolats jeudi soir rendant la reprise vendredi matin difficile. On appelle ça travailler jusqu’à 22h, sans doute pour trinquer aux 1600 suppressions d’emplois, un chiffre jugé malgré tout un peu faible par les convives. Pendant que le C.A. travaille, nous, on enfilait les perles à décrypter le document remis à la commission économique, répondre aux centaines de questions…

 

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