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LES NOUVELLES DU FRONT

C'est une spécialité maison, le document motivant les 880 suppressions de postes chez SGCIB France est un labyrinthe dans lequel les représentants du personnel auront bien du mal à se retrouver. Première observation donc : ce n'est pas un document sincère, remis par une partie prête à débattre de ses choix avec nous, prête à tenir compte de nos critiques spontanément. Comme nous le pressentions, et comme nous l'avions écrit, la bagarre ne fait que commencer. Si la direction a fait des concessions pour obtenir un accord social, comme elle l'avait fait pour SGAM, il en est tout autrement sur les choix qu'elle a fait depuis septembre 2011. Ainsi, on apprécie tout particulièrement qu'un article des Echos cite les propos d'un analyste de CM-CIC, reçu par Frédéric Oudéa, qui lui a indiqué le montant provisionné dès le 4ème trimestre 2011 pour le plan de restructuration : 220 millions d'€ !On ne saurait mieux éclairer le long processus souterrain engagé qui a abouti à la présentation de ce document, et dont le coût est déjà provisionné avant même qu'il ne soit officiellement acté après la consultation des instances représentatives du personnel qui ne se termine que le 23 mars prochain. Quel manque de respect aussi à l'égard des représentants du personnel qui discutaient avec la DRH dans le même temps, cette dernière leur répondant que "le nombre des postes supprimés étaient en cours d'arbitrage" pour refuser de leur répondre. Deuxième observation : le découpage du document et le mélange des motivations (rationalisations, arrêt ou réduction d'activité pour les motifs officiels du plan crise du dollar, contraintes réglementaires,…) permettent toutes les manipulations... et il n'en manque pas dans le document. Alors que nous avions explicitement exigé que le plan ne permette pas que les managers fassent leur marché, l'extrême découpage par entités, croisé avec des codes emplois exotiques sans rapport avec les métiers repères auxquels l'accord fait référence, montre visiblement qu'une phase de préparation secrète du plan (du même type que précédemment pour les évaluations) s'est déroulée pour tenter "d'individualiser" les suppressions de postes après que le nombre en ait été fixé par la DG. C'est une violation flagrante de l'accord que nous ne laisserons pas passer. L’intersyndicale a donc demandé officiellement qu’un nouveau document répondant aux obligations soit rapidement transmis.

 

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

La publication des docs par nos soins est avant tout destinée à permettre à chacun de rechercher sa situation selon son entité d'origine et, normalement, de déterminer s’il est destinataire de la lettre avisant les bénéficiaire direct, bien avant la fin mars. Ce n'est pas forcément chose facile, et encore une fois, n'hésitez pas à nous contacter si vous vous interrogez. Mais nous souhaitons aussi que vous puissiez contribuer à bâtir une intervention aussi solidement argumentée et charpentée que possible lors des débats qui vont s'engager à partir du 20 janvier. Nous avons besoin de l'avis des professionnels qui font le travail pour contrecarrer les arguments spécieux, les chausse-trappes, les erreurs économiques etc... Voire les "petits arrangements entre amis". La direction devra justifier de ses choix poste par poste, y mettre autant de temps qu'il faudra, faire venir chaque dirigeant d'entité pour s'expliquer si nécessaire, et si elle tente de tricher, elle devra s'expliquer devant un juge. N'oubliez pas, dans le modèle anglo-saxon si souvent invoqué chez SGCIB, un match se joue jusqu'à la dernière seconde.

 

TRANSFORMER L’ESSAI

Les nombreux messages de remerciements que nous avons reçus ces derniers temps, les 16.000 consultations sur notre intranet depuis le début de l’année sont un encouragement pour nous. Dès mardi 17 janvier, vous avez la possibilité d’agir un peu plus encore, en votant pour nos candidats au Conseil d’Administration.

 

Les infos se trouvent en suivant ce lien

 

cgt400 pse 880 personnes