LE DIABLE ET LES DÉTAILS
Les PSC du réseau qui regroupent désormais les « back offices » ont constitué une étape déterminante des gains de productivité du programme 4D. « Grand public », son successeur, visait au même objectif, mais en l’appliquant pour la première fois aux fonctions commerciales. On pouvait penser que le lessivage côté BDDF avait atteint son seuil de non retour ou presque, que nenni, les effectifs dans les PSC continuent de baisser, au point que l’enquête interne sur le stress a désigné les PSC comme des lieux de stress intense à la Société Générale. Et voilà qu’on présente aux représentants du personnel un projet de fermeture du PSC de Nanterre, le plus gros PSC d’Ile de France, sous prétexte que son coût au m² serait des plus élevés, un argument déjà servi lors du projet de délocalisation du CRCM de Nanterre sur le pôle Est avant qu’il ne soit abandonné ! Pour faire passer la pilule, la direction présente un document qui triture les chiffres et les mots. Il n’y aurait « que » 9 emplois supprimés, les autres étant transférés sur d’autres PSC de la région parisienne… sauf qu’en réalité, c’est 52 emplois sur 232 salariés affectés qui passent à la trappe ! En guise de « garanties » la direction procède comme à son habitude : signez-là, on s’occupe du reste. Le diable est dans les détails d’un document qui ne garantit aucunement l’emploi des salariés, contrairement à ce qu’il prétend, et qui pourrait aussi conduire à ce que des salariés subissent une baisse de leur rémunération au travers de la hausse des frais de transports... Pratique : restructurer aux frais des pékins qu’on balade d’un endroit à un autre : il fallait y penser ! La mise en œuvre est prévue pour septembre 2012, peut-être…
LA TAXE INFÂME
L’augmentation de la taxe d’accès aux cantines des centraux a été rejetée majoritairement par le CE le jour même où la direction l’appliquait. Il s’est quand même trouvé le SNB pour voter pour ! Cette augmentation vise à décourager les « extérieurs » pour désengorger les cantines en opérant une ségrégation par l’argent. La CGT va proposer aux autres OS d’organiser la riposte.
AVIS DE TEMPÊTE
Carton rouge ! C’est le sens du refus de vote de l’unanimité des élus du CHSCT et du CE des Centraux lors de la réunion où la direction comptait bien clore la consultation sur la réorganisation de DEVL/ACM et déménager une partie des équipes d’Ouest en Est de Paris. Alors que nous avions mis en avant dès le mois de mars la nécessité du volontariat pour accepter ce transfert géographique, la direction a confirmé une fois de plus qu’ «elle autoriserait les salariés qui ne souhaiteraient pas rester, à demander leur mobilité au bout de 3 mois après le transfert ». Personne n’apporte la moindre crédibilité à cette promesse : on constate la difficulté des mobilités à l’heure actuelle… y compris pour les salariés concernés dont on aurait pu résoudre le problème depuis le mois de mars... Nous avons conseillé à la direction de revoir sa position et de nous revenir dans le cadre d’un dialogue social plus constructif et sincère. Ce type de passage en force augure mal des conditions dans lesquelles les gros transferts de salariés annoncés vont se dérouler. Dans ce même CE, le projet de localiser 5000 emplois à Val de Fontenay d’ici 2016 a été présenté : on comprend ainsi pourquoi la direction essaie d’en lâcher le moins possible pour DEVL !
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