INCITATUS
Avec près de 15.000 personnes travaillant sur le site, un des plus gros employeurs de la Défense, il est normal de s’intéresser à l’EPAD, l’établissement public d’aménagement… un établissement qui serait donc bientôt présidé par le « fils de », relooké pour la circonstance dans l’uniforme qui va bien sur le parvis. La chose n’en est pas moins surprenante, de voir celui dont le profil aurait tout juste permis son recrutement en qualité de chargé d’accueil à 19.000€ l’an, accéder à une telle responsabilité sur sa seule valeur personnelle.
COLÈRE INTERSYNDICALE
Les 5 syndicats de la Société Générale se sont réunis le 13 octobre pour constater que l’intervention du personnel allait être nécessaire pour faire avancer les négociations sur les salaires. Un communiqué commun a été rédigé et diffusé, signant ainsi la fin du « sursis » dont la direction générale a bénéficié depuis Kerviel et la crise des « subprimes ». Il s’agit maintenant de faire les comptes, qui n’y sont pas justement, et les déclarations de Frédéric Oudéa qui se donne en exemple mais ne renonce pas à son variable 2010 ne vont pas suffire à calmer le mécontentement général.
LA VIE COMMENCE À 60 ANS…
…chantait Tino, c’est pourquoi la deuxième réunion sur l’emploi des seniors s’est tenue le 12 octobre, l’enjeu pour la direction est d’éviter une pénalité de 1% de la masse salariale si elle ne met pas en place un plan d’action avec ou sans accord. Cette réunion était consacrée aux propositions de la direction. Parmi celles-ci, le principe « d’égalité de traitement » entre les seniors de plus de 55 ans et les plus jeunes, lesquels seraient censés être « avantagés » en matière d’augmentation de salaire. Il sera prévu pour les plus de 45 ans des entretiens de carrière, indépendants des évaluations, tous les 5 ans pour faciliter la mobilité fonctionnelle ou géographique. L’objectif serait de permettre la poursuite de carrière. La loi prévoit des objectifs chiffrés, et rappelons que l’objectif de celle-ci est d’inciter les salariés à travailler au-delà de 60 ans c’est pourquoi la direction a rappelé en préambule qu’elle n’envisageait plus de faire partir les salariés avant cet âge… dommage, car la politique menée en la matière jusqu’à présent a conduit à ce que certains salariés n’attendent que çà !
STARTING-BLOCKS
Comme prévu, le CCUES et le CE des centraux ont voté unanimement contre le PSE LYXOR, pas pour son contenu, mais parce que les élus sont opposés à la justification économique du projet. Pendant ce temps, les grenouillages vont bon train à LYXOR, où les affectations officielles se doublent de nouvelles affectations « officieuses » et « non écrites », tout cela en vue de la journée fatidique du 19, date de démarrage du PSE. Ce jour-là, les « bénéficiaires directs », dont le poste est supprimé, ou « indirects », pourront postuler à un départ volontaire, à un reclassement, ou même à… rester sur place, puisque le PSE ne prévoit pas la possibilité de licencier. C’est la cellule emploi-mobilité qui aura en charge de gérer les demandes, et les grenouillages d’avant le 19 risquent là de remonter à la surface…
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