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LES CDO, C’EST TERMINÉ

Les 5 organisations représentatives ont été reçues par le Directeur général pour l'entendre faire le point de la situation. L'annonce des résultats a permis de "casser la spirale", ce qui était selon lui, l'objectif principal, dès lors que les faits démontrent que la banque est solide. Il a plusieurs fois fustigé les rumeurs qui n'avaient aucun fondement. « Je ne vois aucune position qui puisse générer une perte de 2, 3 ou 4 milliards », « Ce qui compte, c'est le comportement de notre clientèle. Le cours de l'action n'est pas un problème, les Etats sont là pour contrer les tentatives hostiles : je ne vois personne dans cet environnement pouvoir nous OPéer ! » a-t-il ajouté. Concernant la question spécifique de la Rosbank, il s'avère que « la Russie n'a pas de dette »... qu''il y a une myriade de 1200 banques dont le gouvernement ne laissera subsister qu'une cinquantaine dont la Rosbank. Le modèle français est d'autant plus solide qu'il n'a pas pratiqué l'excès de crédit, à la différence du modèle britannique, plus agressif et maintenant en situation plus délicate pour cause de surendettement. Un autre facteur d'importance joue en faveur du modèle français, le rôle plus strict joué par le régulateur, et la qualité des fonds propres, qui ne sont pas identiques d'un pays à l'autre. Au final, l'intervention de l'Etat pourrait n'être que limitée. Ainsi, sur les 40 milliards d'€ affectés, seuls 20 milliards pourraient être utilisés, sur les 10 premiers la SG ne recevra que 1,7 millard à fin 2008, sous la forme d'un prêt à 8%. Est-ce que la SG continue de prêter et à quelles conditions ? F. Oudéa a répondu que, si le coût des liquidités avait effectivement augmenté le taux des prêts, il n'y avait pas de durcissement des conditions d'octroi et ajouté qu'une baisse du taux directeur de la BCE pourrait avoir un effet d'entraînement à la baisse des taux des prêts. La SG a prêté plus dans la dernière période (T3) que la BNP. La CGT lui a demandé de préciser, sur la BFI, comment il fallait comprendre les propos du nouveau patron de SGCIB sur "les opportunités à saisir", quelle position avait la SG sur les produits à risque, et enfin quelle était sa position sur la régulation des marchés. F. Oudéa nous a répondu que dans un "nouveau monde de la finance", il ne subsisterait qu'une dizaine d'acteurs dont 5 en Europe. Si donc le volume d'activité allait être forcément plus faible, des parts de marché plus grandes pourront être conquises, mais dans un environnement plus contrôlé et plus régulé. Poussé par la CGT, il a plus clairement encore précisé qu'il faudra traiter des politiques de rémunération, et sur les produits eux-mêmes, il a déclaré : « les CDO, c'est terminé ! »... mais globalement, il a également remis en cause les produits trop complexes, précisant qu'il fallait conserver la 1ère étape de la titrisation ou les produits dérivés utiles ("il faut faire un tri") et enfin les CDS "utiles" bien qu'il faille construire une chambre de compensation et un marché contrôlé.

EN VERTU DES GRANDS PRINCIPES

La « Com » de SGCIB s'est fendue de « Business Principles ». Façon petit livre rouge, elle distribue des auto-collants déclinant ces « Business Principles » aux salariés de Valmy, lesquels se demandent bien où ils sont censés les coller. Fort heureusement, il paraît que beaucoup on trouvé l'endroit adéquat que, comme disait Brassens « rigoureusement m'a mère m'a interdit de nommer ici ».

 

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