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AU BAL MASQUÉ, OHÉ…

La « soirée filière RH 2008 » s’est tenue sous le signe de la danse, message subliminal, au Pavillon d’Armenonville le 5 juin. « Fred » Oudéa était du cocktail dînatoire. Pendant le discours, prononcé en anglais, un danseur pratiquait « le doigt d’honneur » à destination du public médusé. Difficile de n’y voir que coïncidence, l’invitation d’Anne Marion-Bouchacourt était d’ailleurs tout à fait claire : après l’intervention de Fred, « un orchestre vous invitera à l’échange et à la danse »… la filière RH, ou l’art de faire tourner en rond !

UN TAXI À LONDRES

« L’OPER STAFF meeting », autrement dit la réunion des cadres d’OPER devait être le début d’une nouvelle ère… ce fut surtout celle de l’annonce du départ de Jean Pierre Mustier, qui raconta comment sa conversation avec un chauffeur de taxi londonien nous avait évité d’être impliqués dans le bourbier des subprimes à l’anglaise. Très en verve, Jean Pierre s’est laissé aller pour conclure à un aphorisme (à double sens ?) à propos de l'avenir de la SG, « être une vieille célibataire attirante, c'est un statut enviable » ! On retirera de ce meeting que les contrôles antérieurs n'assuraient donc ni la cohérence, ni l'indépendance, ni la transversalité du contrôle. Mais il est notable que l'orateur n'a absolument pas repris les affirmations de l’inspection comme « on n'a pas été assez curieux » ou « il y a des responsabilités individuelles ». Il est vrai que la composition de la salle ne permettait pas trop de prendre le risque d’un râteau !

LA SLAMEUSE ET LE SOUFFLEUR

La 1re séance de la nouvelle présidente du CE des centraux n’aura pas été de bon augure pour la suite des événements. Même si le dialogue n’a jamais été simple dans cette instance représentant les quelque 13.000 salariés des centraux, il semble que les juristes de la DRH aient passé les consignes pour durcir le dialogue que l’ex-président avait contribué à détendre. Résultat du blocage systématique, l’unanimité des élus a entamé une procédure de délit d’entrave à leur fonction de représentant du personnel. La réunion s’est même terminée, après que l’ensemble des élus ait décidé de quitter la salle, ne supportant plus qu’à chacune de leur question, la représentante de la direction se contente de lire les réponses écrites par les juristes ou de répéter à haute voix ce que lui soufflait son assistant, qui appartient comme par hasard au service juridique déjà cité… Cet épisode ne pourrait être qu’une anecdote si elle ne risquait pas de mettre en péril la discussion qui sera nécessaire, notamment dans le cadre des mesures envisagées de l’après Jérôme Kerviel. C’est d’ailleurs un des messages que nous avons eu l’occasion de passer à François BOUCHER, le boss de RESS, venu expliquer en amont les pistes de réflexion qui se traduiront ensuite dans les faits, après discussions avec les syndicats. Il a dû faire sa présentation sans document écrit « conseillé » par ces mêmes juristes de la DRH. Nous lui avons donc vivement conseillé de s’exonérer de cette tutelle qui va entraîner des incidents de séance et ne permettra pas de discuter des mesures à prendre… sauf si c’est le but recherché.

 

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