56-1=54
La commission de suivi des accords RTT s’est tenue le 14 septembre. A l’ordre du jour, l’examen des statistiques remises aux organisations syndicales (disponibles sur notre site Intranet). D’après Philippe PERAIN, représentant la DRH : «il n’y a pas d’évolution fondamentale» …Pourtant, même si les accords datent de plusieurs années, le CET donne les premiers enseignements : le nombre de jours monétisés depuis la signature est de 44.645 pour 4091 salariés... Pour le jour Raffarin, la direction entend bien reproduire le scénario 2005 (positionner un jour RTT employeur sur un jour qui ne serait plus férié). Reste à voir quelle suite donnera le gouvernement ... Les choses se sont encore compliquées quand la direction a annoncé le nombre de RTT pour 2006. Le calcul de la direction nous amènerait à 54 jours de congés (8 jours fériés + 26 jours de congés annuels + 20 jours RTT) au lieu de 55 au motif qu’il y aura 1 dimanche en plus cette année. Autre sujet sur lequel nous avons interpellé la direction, l’indemnisation du compte épargne temps. Le principe retenu dans l’accord sur le CET est que «tout congé pris dans le cadre de l’utilisation du Compte Épargne Temps doit permettre de maintenir la rémunération pendant ce congé au même niveau que celle perçue avant le départ en congé». Or, la règle de calcul prévoit l’indemnisation en fonction du nombre de jours calendaires dans le mois (soit de 28 à 31 jours). D’après elle, cette méthode serait suivant le cas favorable ou défavorable au salarié. Toujours est-il que nous lui avons demandé de revoir sa position, puisque, à part quelques initiés, personne n’est capable de calculer et qu’en tout état de cause, la formule ne respecte pas le principe affiché et signé dans l’accord. Au final, la direction va faire le point (entre DRH et ses «spécialistes»). Elle doit nous répondre et ensuite consulter le CCE lors de la prochaine session d’octobre.
3 BONNES RAISONS
Les syndicats de la Société Générale vont se rencontrer le 21 au matin pour préparer un appel commun en vue de la journée d’action interprofessionnelle du 4 octobre. Chaque semaine qui va suivre, il y en a 3, nous donnerons dans ces infos une bonne raison de participer le 4. Cette semaine, ce sera l’emploi. Il y a de quoi s’inquiéter. 4D a marqué une étape dans le réseau, celle d’une politique d’abord déterminée par la rentabilité pour l’actionnaire, au dépend du service à la clientèle et de l’emploi des salariés. La restructuration se poursuit, mais le tour des centraux et de SGCIB est venu. Les annonces de restructurations, de transfert à la sous-traitance se multiplient, sans parler des risques de délocalisations. L’embauche se précarise aussi, sans recours au « contrat nouvelle embauche» du gouvernement. Il faut maintenant passer la plupart du temps par un contrat d’alternance, d’une durée de 2 ans, et obtenir son diplôme pour avoir une chance de transformer une longue période d’essai de 2 ans en CDI. Nous avons même rencontré un titulaire de licence en contrat d’apprentissage pour passer une maîtrise ! Cela a-t-il permis de créer des emplois et de mieux insérer des jeunes, comme le prétend le gouvernement, ou bien cela a-t-il permis à la banque d’embaucher à moindre frais avec une période d’essai à rallonge ?