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HABEMUS PENTECOTE

Avec l’approche du lundi de Pentecôte, la question de la fameuse « journée de solidarité » est revenue sur le devant de la scène… au point qu’à l’heure qu’il est, il n’y a plus guère que Raffarin qui sera au travail ce jour-là, car même notre direction générale ferme boutique! D’un point de vue légal, le jour de Pentecôte n’est plus un jour férié, mais du point de vue de l’accord RTT S.G., c’est un jour collectif de fermeture employeur pour tous ceux qui travaillent habituellement du lundi au vendredi. En conséquence, pour le réseau et tous les services centraux, y compris SGCIB, tous ceux à qui on demande de travailler doivent être volontaires, payés à 200% et recevoir une journée de compensation, conformément à l’accord RTT. Rappelons qu’à la Société Générale, une décision unilatérale de la direction consiste à affecter au lundi de Pentecôte un jour RTT employeur, ce qui conduit à ne pas travailler le lundi de Pentecôte, et à réduire le nombre total de jours RTT prévu par l’accord de 2000. C’est ainsi que  le nombre total de jours travaillés dans l’année est passé de 205 à 206. On se souvient que la CGT avait proposé de maintenir le nombre de jours travaillés à 205, et de compenser le jour Raffarin par une augmentation de 2 mn de la durée d’une journée de travail… la direction avait répondu qu’elle appréciait l’intelligence de la proposition, mais qu’elle ne pouvait pas y donner suite car elle n’était pas conforme à la loi. Or il se trouve que c’est précisément la méthode que vient de choisir la SNCF pour appliquer à ses 178 000 agents le jour Raffarin !!! Autrement dit, soit la direction de la S.G. a menti, soit la SNCF est dirigée par des irresponsables épaulés par un service juridique nul. Nous avons tendance à pencher pour la première hypothèse. Dans ces conditions, sachant que l’accord RTT n’est pas dénoncé  et qu’il prévoit 205 jours travaillés dans l’année, que toute journée travaillée doit être payée, et qu’enfin dans sa décision unilatérale, la direction a fait l’impasse sur 48 mn à son profit… il nous paraît très souhaitable que la direction rediscute rapidement de la question, avant que qu’elle ne se trouve en position délicate à trop se précipiter sur les traces du premier ministre.

TÊTE DE GONDOLE

2514 années de SMIC versées au PDG de Carrefour pour le virer, soit 38 millions d’euros. Si vous êtes caissière au SMIC et à temps partiel, vous avez de bonnes raisons d’être en colère… mais pas seulement ! Interrogé par la presse, un dirigeant de Carrefour expliquait que la chose n’avait rien d’anormal, et que ce montant était fixé par référence à ses pairs. Or voilà où le bât nous blesse, c’est la même méthode qu’emploie la Société Générale pour rémunérer ses dirigeants, et ce petit club s’auto - augmente en chœur en se prenant mutuellement comme justification. Le plus incroyable, c’est qu’ils arrivent à se persuader que l’argument est suffisant pour convaincre de la justesse de leur système !

RENDEZ-VOUS

Daniel Bouton va recevoir le 28 avril les 4 syndicats qui ont appelé à la grève. C’est la semaine décisive, comme d’habitude, pour avoir des infos rapides et complètes, rendez-vous le site intranet de la CGT.