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MOTIVE-ES

La troisième réunion portant sur l’ « allongement de la vie professionnelle et la préparation à la retraite » s’est tenue le 20 octobre. Le nouveau texte remis en séance par la DRH n’apporte que peu de modifications au texte précédent, et les quelques petites modifications apportées ont été à nouveau génératrices de complications. Ainsi le nouveau texte propose notamment que les salariés âgés d’au moins 45 ans puissent bénéficier de « périodes de professionnalisation dans les conditions qui seront définies par la branche professionnelle ». Or, lorsque l’on sait que dans la négo à l’AFB, la partie patronale n’a de cesse de faire accepter des formations en dehors du temps de travail, on ne peut qu’émettre des craintes. Craintes semble t-il fondées puisque la DRH n’a pas voulu s’engager…Autre point, à la demande de certaines OS, le texte intégrait l’idée que si le deuxième « point carrière » n’aboutissait pas « à des conclusions partagées sur la date de départ à la retraite, un dernier entretien pourrait avoir lieu en présence d’un représentant du personnel. Or, nous avons fait remarquer à la DRH, que compte tenu de l’opposition CGT/CFDT/SNB sur l’accord sur les retraites, cette question ne se posait plus. Le salarié a le libre choix de son départ à partir de 60 ans, l’employeur ne pouvant le mettre à la retraite d’office qu’à 65 ans. Plus largement, nous sommes revenus sur le fait que ce projet ne répond globalement pas aux préoccupations de gestion des seniors les plus jeunes, ni au désir des plus anciens de quitter l’entreprise au plus vite, ou pour le moins, d’avoir une fin de carrière « tranquille ». Au final, compte tenu du refus unanime des syndicats, la DRH a d’abord suggéré qu’on mette en veilleuse cette discussion jusqu’à ce que les négos AFB soient plus avancées pour, par la suite, proposer une ultime réunion le 18.11, date à laquelle il pourrait constater l’échec définitif de la négo. Dans les faits, l’allongement de la vie professionnelle voulue par le MEDEF ne passe pas, ni du côté salariés, ni du côté patronal pour qui la gestion pose de nombreux problèmes.

IP VALMY / PERCO

Nouvelle proposition de la DRH lors de la réunion du 22 octobre sur l’avenir d’IP Valmy et du Perco. Le régime obligatoire serait maintenu sur la totalité de leur salaire pour 77 % du personnel qui cotisent jusqu’à 1 fois et demi le plafond de la Sécu (45.000 euros annuels aujourd’hui)… garantissant ainsi 90% des revenus actuels de l’IP VALMY. Par contre l’abondement du PERCO  serait revu à la baisse (25% au lieu de 30%) et plafonné à 0.7% du revenu annuel garanti brut. Notre proposition d’instituer un système de réversion pour les agents qui décèdent en activité reste « à l’étude ». En conclusion, Philippe PERAIN va rédiger 2 propositions d’accord (IP VALMY et PERCO)  en vue de la nouvelle réunion prévue le 23/11/2004. Rappelons qu’initialement la Direction voulait supprimer l’IP VALMY pour la remplacer par le PERCO. C’est raté, et l’IP VALMY est sauvée. La proposition de la Direction sur l’assiette de cotisation est au niveau que nous souhaitions pour que la plus grande majorité du personnel garde à plein la garantie induite par l’IP Valmy sur l’ensemble de son salaire. Reste néanmoins à voir les problèmes de réversion et de durée de l’accord. L’obligation dans laquelle la direction se trouve d’obtenir un accord majoritaire et la campagne que nous avons menée dans les infos nous ont permis d’arriver à ce résultat. Reste aussi que l’IP Valmy a été créée pour garantir sur le long terme, ce qui n’est pas le cas du PERCO puisqu’il est soumis aux aléas politiques qui pourraient conduire dans l’avenir à revoir les subventions accordées..