FFSA vs AFB
Tandis que l’accord signé à l’AFB faisait l’objet de l’opposition majoritaire de la CGT, la CFDT et le SNB, la FFSA signait un accord majoritaire avec les mêmes organisations sur le même sujet ! Situé à quelques mètres de l’AFB, le siège des sociétés d’assurances n’a pas l’air de croire aux mêmes vérités absolues. L’accord applicable dans les assurances pour les départs avant 65 ans donne en effet satisfaction aux principales revendications, des organisations signataires : droit de recours, majoration de l’indemnité de départ, meilleures contreparties d’emploi notamment. Comme quoi un peu moins de précipitation à sortir les stylos chez nos 2 signataires de la banque aurait sûrement permis à notre AFB d’aller prendre bon conseil chez son voisin FFSA.
HUMEUR D’AUTOMNE
Jeudi matin, 20 octobre… le gouvernement annonce une baisse prochaine d’1/4 de centime de la TIPP, pendant qu’à SGCIB le trading continuera bon train : 7 fois plus d’échanges sur le pétrole « papier » que sur le marché du pétrole « physique », soit un surcoût estimé par les experts à 10 $ par baril. Cette fois-ci, je peux calculer combien les « hedge funds » prélèvent directo dans ma poche : environ 4 centimes d’euro par litre. Le ministre du travail l’a dit : « on arrête de discuter ». Dans son projet de loi pour faciliter les licenciements, retour à la case départ, les OPA et OPE pourront être publiques avant d’être annoncées au comité d’entreprise… à la poubelle l’enseignement de l’OPE BNP sur SG en 99. A la poubelle aussi les garanties chèrement défendues en 93 pour contrer le plan social maison et ses 4500 inscrits sur les listes de licenciables : les employeurs pourront choisir l’ordre des licenciements sur la base de la « qualité professionnelle » des individus. En arrivant au pied de la Tour, les feuilles mortes se ramassent à la pelle dirait Gainsbarre : 4 rangs de distributeurs de tracts, on voit que les élections approchent ….
CITROUILLE D’HONNEUR
… au responsable d’agence de Charleville, auteur d’une initiative baptisée « Samedi autrement ». L’homme se félicite d’une ouverture allongée le samedi qui est « un jour différent » : « climat détendu, ambiance relaxe qui préfigurent les débuts de week-ends »… quoi de plus propice à leur faire voir « un autre visage » de notre banque ? Et le voilà qui décide que sa première édition des « Samedi autrement », le personnel de Charleville devra travailler dans une ambiance Halloween avec citrouilles, masques et accessoires ! Apprenant la nouvelle, nous avons halluciné, une telle prémonition méritait d’être honorée. C’est bien la première fois qu’il est donné de voir une analyse aussi fine de la condition quotidienne du commercial d’agence, pressé comme une citrouille et du visage masqué de la banque, dont le but réel sera de prélever au client détendu qui se pointera ce jour-là à peu près 20% de profit sur ses opérations. Chapeau (de sorcière) !