SOLIDAIRES
Conséquence du contexte général, la situation de la mutuelle de la Société Générale va devoir faire l’objet d’une discussion. Une première réunion se tient le 26 avril, mais elle se poursuivra car son aboutissement ne pourra pas intervenir avant que ne soient connues les décisions qui seront prises pour l’assurance maladie, sans oublier l’impact des nouvelles normes imposées aux mutuelles qui ont pour objectif évident de les faire tomber à moyen terme dans l’escarcelle des compagnies d’assurances. La direction a bien fait de choisir comme formulation de sa convocation: « examen du régime de complémentaire santé », car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Toutes ces dernières années, un transfert de charges s’est opéré au travers de la baisse de la prise en charge de la maladie par la sécurité sociale qui a provoqué une importante augmentation des cotisations à la mutuelle tandis que la contribution versée par la direction stagnait au même niveau qui représente aujourd’hui à peine ¼ des ressources contre ¾ pour les cotisations. Il est clair que cette situation ne pourra pas durer, y compris sur le niveau de la contribution patronale. C’est donc une réforme en profondeur qui devra comprendre la mise en place d’un nouveau système de cotisation et la garantie des principes fondant la mutualité qu’il va falloir mettre en place. Bien mise à mal au fil des années, la solidarité doit être le fil conducteur de cette réforme. Chacun, y compris l’entreprise doit contribuer selon ses moyens pour que chacun bénéficie d’un droit aux soins identique. L’objet de la réunion du 26 avril vise principalement à constituer un groupe de travail direction-syndicats avec la participation du président de la mutuelle, mais ce groupe a une mission très comptable aux yeux de la direction : état des lieux, contraintes, simulations d’évolution… on y reconnaît bien la méthode chère au MEDEF: Etat des lieux, constat «yapud’sous », réforme « indispensable » qui conduit habituellement à la suppression des acquis sociaux. Il faudra faire beaucoup mieux.
NOUVELLES DU FRONT
Comme une réponse à l’autosatisfaction affichée par les représentants du réseau à la précédente réunion de la commission de suivi 4 D, celle qui se réunira le 27 se tiendra au moment où le personnel du PSC de Cergy sera en train de débrayer pour cause de ras-le-bol de la surcharge de travail et d’insuffisance d’effectifs. Sans doute la direction du réseau nous expliquera qu’il ne s’agit là que de difficultés temporaires liées à la mise en place de l’excellente nouvelle organisation du travail qu’elle a conçue… on connaît la chanson, elle date de plus de 10 ans maintenant ! Il n’empêche, les agents du PSC de Cergy ne se contenteront pas d’un air de musique en guise de réponse ! Les infos de la CGT de Cergy sur le débrayage sont sur Canal CGT (Arpège et Maïa).
CARTON ROUGE
Il y avait un moment que l’inspection n’avait pas fait parler d’elle… mais ce doit être génétique, au bout d’un certain temps le naturel reprend le dessus. Cette fois-ci, c’est à Paris Croix Rouge que les inspecteurs ont franchi les bornes des limites en demandant au personnel de leur fournir des pièces, tels les originaux de leurs diplômes, concernant leur situation personnelle … C’est pour la bonne cause bien entendu, pour « mettre à jour Gershwin » ! Ben, voyons… Dérapage ou réapparition d’une vision extensive du rôle de l’inspection ? Rappelons que personne n’a d’obligation de réponse aux investigations de l’inspection dans ce domaine.