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NOUVELLES DU FRONT

La séance du CCE du 15 avril n’a pas passé sous silence l’agression à Drusemheim en Alsace subi par un membre du personnel suite à l’ouverture d’agence avec  un seul salarié malgré nos mises en garde. En rappelant à la direction qu’elle portait une lourde responsabilité , les élus du CCE n’ont pu entendre d’explication de la part du directeur du réseau, ni du directeur général qui avaient déjà quitté la salle…Si l’on en croit le DRH resté seul au front, l’erreur serait due au responsable de l’agence qui n’aurait pas dû ouvrir ce point de vente avec un seul salarié !…Avant de poursuivre sur la volonté de la direction du réseau de  développer ce type d’ouverture.

TEMPS PARTIEL

La deuxième réunion de négociation sur le temps partiel s’est déroulée le 16 avril. Le projet d’accord soumis par la direction a été remis quelques jours avant et faisait suite à la réunion du 25 mars, et il est disponible sur notre Intranet CGT. Alors que la direction avait prévenu, lors de la première négo qu’elle n’entendait pas inciter le travail à temps partiel, chacun attendait de connaître la manière dont elle entendait répondre aux demandes syndicales. Le projet remis aux syndicats comporte des avancées significatives par rapport à l’accord de 96 (dénoncé par la direction en même temps que la convention collective) même s’il reste quelques points à trancher lors de la prochaine réunion prévue le 11 mai. Ainsi, la demande de la CGT et de la CFDT de permettre aux salariés à temps partiel de pouvoir cotiser pour une retraite sécu à taux plein, avec l’équivalence côté patronale est inscrite dans le projet d’accord….même si elle est subordonnée à la parution des décrets gouvernementaux qui ouvrent cette possibilité. De même, exit l’impact sur les indemnités de départ qui, depuis 2001 sont proratées par les périodes de temps partiel…Elles ne seraient impactées qu’au delà des 5 premières années (hors plans 93/94). La CGT avait demandé aussi que le renouvellement du temps partiel ne soit pas pour le salarié demandeur, une re-négociation  à chaque échéance. En proposant une convention à temps partiel pour une durée indéterminée, la CGT voulait éviter la pression locale lors de chaque renégociation. La direction a finalement proposé un contrat par tacite reconduction pour une durée maximale de 5 ans. Quant à la formule à 40%, elle a été purement et simplement abandonnée…la CGT et la CFDT en avait demandé le retrait car en plus de n’être pas utilisée, elle posait d’énormes problèmes de couverture sociale et n’était le résultat que de la volonté de la direction, dans la négociation de 1996, d’y faire inscrire une mesure qui lui permette de gérer les effectifs. Le type de mesures de gestion que nous n’avons pas envie de voir dans un accord avec les syndicats. Il faudra pour le prochain projet d’accord, que la direction admette en plus que le temps partiel est un choix du salarié, et que les embauches ne doivent donc se faire qu’à temps plein.

DIGNITE

…ou catastrophe, c’est selon que l’on soit chômeur en fin de droit ou François CHEREQUE, à l’issue du procès marseillais qui a condamné l’Assedic au tribunal de Marseille à reprendre le versement des indemnisations pour 35 chômeurs.  Il est sûr que les signataires de la convention incriminée (CFDT, CFTC , CGC et MEDEF) ont maintenant un sérieux problème à résoudre....car il n’y a pas que ces 35 chômeurs qui soient concernés !