ZÉRO BLABLA
La première réunion de négociation sur le projet 4D va se tenir le 9 juillet, quelques jours après la réunion du comité central d’entreprise du 3 sur le même sujet. La CGT a mis au point une série de propositions concrètes et nous allons pouvoir mesurer ainsi très vite quelle est la marge de négociation dont nous disposerons. Au-delà des positions de principe et des déclarations, il y a urgence. Certains groupes sont désormais entrés dans la phase active de réalisation de 4D en 2002, les " entretiens prospectifs " ont déjà commencé, les comités d’établissements locaux sont réunis… de quoi s’inquiéter car il n’y a pas de dates de négociations fixées, après celle du 9, avant le mois de septembre ! Comme nous le disions début juin, le 9, chacun se retrouvera au pied du mur. La direction devra clairement indiquer ce qu’elle accepte de négocier, aussi bien sur l’architecture économique du projet que sur les garanties sociales. Côté syndical, la CGT entend avancer ses propositions dans ces 2 domaines et demander un calendrier rapproché, ou du moins un calendrier qui traduise une véritable négociation à la hauteur de l’enjeu. Mais quoiqu’il arrive, tout cela ne devra pas se faire sans que le personnel ne soit informé et étroitement associé. Puisqu’il s’agit de son sort et de l’avenir de l’entreprise, on voit mal qui pourrait en décider sans lui demander son avis.
EUROPE SOCIALE
Le comité d’entreprise européen de la Société Générale vient d’être renouvelé. Le secrétaire sortant, Carlos Blanco de SG Espagne a été réélu. Il lui a fallu et il lui faudra beaucoup de persévérance car dans les instances européennes, CEs compris, les choses avancent lentement. C’est le cas pour l’ouverture du fonds E, réclamée depuis plus de 4 ans. Pour la première fois, la direction a accepté le principe d’une extension à tous les pays. Mais il faudra encore 3 ans pour avancer en fonction " des possibilités " et des lois fiscales locales.
OPER A L’AVEUGLETTE
Après 1h30 de débat sur le fond de la restructuration des middle et back office des activités industrielles d’OPER, le président du CE des centraux, certainement mal inspiré par RSRH/SOC, a préféré jeter l’éponge et considérer consultés l’ensemble des élus le 27 juin…Un nouveau passage en force qui n’en occulte pas moins les motivations du projet, l’évolution du statut des agents concernés, la consolidation de leur rémunération, le respect du statut bancaire et le maintien des activités au sein de la SG…Alors que les représentants d’OPER reconnaissaient que la mission inspiratrice du cabinet (de conseil) Andersen n’était pas estampillée " secret confidentiel ", le président du CE ramenait tout le monde dans la ligne officielle : " on ne communique pas aux élus un document de gestion interne "… Traduisez : c’est pas parce qu’on est obligé de recueillir votre avis, qu’il doit être obligatoirement éclairé ! La CGT n’entend pas en rester là et va donc demander que la direction de SGIB négocie avec les représentants syndicaux… Equipée de son tout nouveau comité exécutif, ce serait une très bonne occasion pour ce dernier de montrer son sens du dialogue social.
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